La marche solitaire…
Por Jean Luc Huguet
La marche solitaire est
si importante sur le plan de la personnalité que, à l’issue d’une longue
marche, personne ne revient comme il est parti.
Voyez la trace profonde
sur ceux qui reviennent de Compostelle et qui expliquent l’incroyable succès de
ce chemin, même lorsque l’on sait que ceux qui le font pour des raisons
religieuses sont minoritaires.
Marcher, c’est penser librement, loin de tous les stress que nous impose la vie moderne en société. C’est se recentrer sur soi-même, mesurer sa force de vie, se dépouiller du superflu, à commencer par l’instant où l’on fait son sac.
Marcher, c’est penser librement, loin de tous les stress que nous impose la vie moderne en société. C’est se recentrer sur soi-même, mesurer sa force de vie, se dépouiller du superflu, à commencer par l’instant où l’on fait son sac.
Dans un monde de
l’urgence et de la précipitation qui nous rend malade, le contrepoison est la
lenteur. Et puis surtout, et c’est le paradoxe, marcher seul, c’est aller vers
les autres. Rien ne vous prépare mieux à la rencontre, à l’échange, qu’une
marche solitaire. Aucun moyen de transport ne permet cette ouverture à l’autre.
Même en vélo, vous
pouvez toujours dire « bonjour » à quelqu’un que vous croisez, mais le temps
qu’il réponde, vous êtes déjà loin.
Et vous êtes peut-être
passé à côté de quelqu’un qui pouvait compter dans votre vie.” Bernard Ollivier
en réponse à une question de Gilles Donada.
No hay comentarios:
Publicar un comentario