jueves, 28 de febrero de 2013

Recodos del Camino

Camino de Papel

El Peregrino

El Peregrino, de Jesús Torbado, novela galardonada con el Premio Ateneo de Sevilla en 1993
 
Ambientada hace 900 años, El peregrino cuenta aventuras y desventuras del joven Martín de Châtillon. Hace novecientos años no se comportaban los hombres de manera muy distinta a la de hoy: santos y pecadores se confundían en un mismo paisaje, profetas iluminados y traficantes pícaros vestían parecido sayal, prostitutas y héroes bebían el mismo vino.
El Camino de Santiago era en sus inicios como un yunque sobre el que Dios y el tiempo golpeaban con furia a quienes lo transitaban. Pero quizá nunca hubo en la historia un escenario tan fastuoso y mágico para representar la exaltación de la vida y el miedo a la muerte, la felicidad de la existencia y las risas del engaño. Jesús Torbado ha escrito una bellísima antología de descomedimientos, una novela de la picaresca del Camino de Santiago..., que reconstruye imaginativamente el hormiguero de pícaros y mendigos al olor de la santa sardina compostelana" (B. M. Hernando, Tribuna).
Toda la obra está llena de gracias y anatemas, impudores y descaros; esta historia está escrita como a la Historia, harta de erudiciones, le gustaría ser contada... Un gran léxico, un garbo por el que el autor merece ser andaluz" (Antonio Gala, ABC). Traspasada no sólo de datos históricos, sino de huellas literarias clásicas. Enorme fresco donde se mezclan gentes piadosas movidas por la fe con mendigos y pequeños profesionales, monjes codiciosos, anacoretas, mercaderes, embaucadores de toda laya, prostitutas, salteadores de caminos y muchas más especies de una inagotable fauna humana (...).
Una destreza narrativa que sitúa estas páginas en la línea del mejor Torbado y que proporciona vivacidad y dinamismo a un conjunto de personajes recordables" (R. Senabre, ABC). El relato está aderezado con toda suerte de sucesos esotéricos y mágicos unidos a crueldad, sexo, miseria y hambre, que se amalgaman con alguna acertada ir.

Jesús Torbado (León, 4 de enero de 1943) es un escritor español.Estudió periodismo en Madrid. En 1965 obtuvo el Premio Alfaguara, por su novela Las corrupciones. En 1976 obtuvo el Premio Planeta, por En el día de hoy, una ucronía sobre la Guerra Civil Española.

Retratos Peregrinos

Avisos para Caminantes

Valvanerada 2013

  

El sábado 27 de abril de 2013 se celebrará la trigésimo sexta marcha al monasterio de Valvanera que, como cada año, organiza la Asociación de Donantes de Sangre, Órganos y Tejidos de La Rioja con el objetivo de concienciar a la sociedad de la necesidad de fomentar las donaciones.
El plazo de inscripción comienza el 4 de marzo y aquellos que estén interesados en inscribirse a través de la Asociación de Amigos del Camino de Santiago de Madrid, pueden hacerlo, hasta el 2 de abril, depositando la documentación necesaria (una fotografía, hoja de inscripción y 10 €) en el sobre que a tal efecto hay en su local (Carretas, 14; 7-B; Madrid).

Avisos para Caminantes

Marche vers Assise


Du samedi 21 septembre au dimanche 29 septembre 2013.

Cette marche est organisée par l’association Compostelle-Cordoue dans la lignée des pèlerinages sur Cordoue (2010) et Moulay-Abdessalam (2011). Elle espère ajouter aux vertus de la marche, la découverte de lieux porteurs de richesses spirituelles, la rencontre interculturelle et le partage entre des êtres de bonne volonté. Pour répondre à de nombreuses demandes, nous donnons ici le cadre général, sachant que les détails définitifs et les inscriptions seront organisées dès ce printemps.
  Parcours : de Rieti à Assise
  Dates : du samedi 21 septembre au dimanche 29 septembre 2013
  Logements : monastères ou petits hôtels.
  Taille du groupe : le nombre est plafonné à 20 participants
Coût : en l’état actuel nous visons un budget personnel de € 600.- , environ CHF 750.-
  Difficulté : les étapes ne vont pas excéder 25 km par jour et le parcours est assez montagneux. Chacun portera son sac à dos, mais un mini-bus est prévu pour nous accompagner et alléger notre fardeau. Un entraînement à la marche et un bon équipement sont recommandés.
  Animation : une petite animation spirituelle sera prévue durant le parcours et la visite d’Assise et de ses hauts lieux est prévue entre le vendredi soir et le samedi. Nous espérons aussi découvrir la vie de St-François, dont l’actualité est criante : choisir la simplicité et la vie spirituelle alors qu’une carrière de riche marchand était toute tracée et partir à la rencontre du sultan en pleines croisades… Le dimanche 29 est libre pour ceux qui veulent profiter du lieu et organiser leur retour.
  Déplacements : on arrive à Rieti en passant par Terni qui est situé sur la ligne Milan-Rome. On accède facilement à ces deux grandes villes par train ou par avion low-cost. Pour le retour il existe des liaisons ferroviaires vers Rome et vers Milan via Florence. Plus de précisions pourront être données au moment de l’inscription.

Organisation : Bernard de Senarclens et Dominique Chappot (Dominique@chappot.ch).

Via Turonensis

Le chemin de Saint-Jacques avance pas à pas

« Une rencontre avec la nature dans la journée, et avec les gens le soir. » « Une rencontre avec la nature dans la journée, et avec les gens le soir. » - (Photo dr)
Marcheurs et cyclistes empruntent en nombre grandissant le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle voie de Tours.
Le pèlerinage à Saint-Jacques-de-Compostelle, c'est une vieille histoire. Peut-être pas aussi ancienne que l'on pourrait le croire, d'ailleurs, puisque ce n'est qu'à la fin du XIXe siècle que s'est répandue la notion de chemin de pèlerinage. Et les voies actuelles, elles, datent des années 70.
Aujourd'hui, leur succès ne se dément pas. « Ils sont environ 1.000 marcheurs 1.500 cyclistes à emprunter le chemin de Tours chaque année », explique Jean-Luc Huguet, le président de l'association des Amis de Saint-Jacques voie de Tours en région Centre. Un nombre qui devrait continuer d'augmenter, avec l'édition d'un nouveau topo-guide de la Fédération française de randonnée pédestre, détaillant le chemin de Bruxelles à Tours, et le développement de la voie Eurovélo 3, qui va de Trondheim (Norvège) à Saint-Jacques, via Tours.
« L'association a quatre objectifs principaux, explique Jean-Luc Huguet : aider ceux qui passent ; aider ceux qui partent ; réunir ceux qui reviennent ; promouvoir la voie de Tours en Touraine. » Cette dernière représente 199 km de chemins, qu'il faut baliser, entretenir, en collaboration avec le Comité Touraine de randonnée pédestre.
Le chemin change le pèlerin
Cet engouement pour les chemins de Saint-Jacques n'est évidemment pas pour déplaire à l'association tourangelle, mais attention, prévient le président, à ne pas perdre son âme en chemin : « Tours est une ville de départ du chemin, et ne doit pas devenir étape sur une voie de Paris. »
Au chapitre des points noirs, Jean-Luc Huguet pointe la fermeture de l'auberge de jeunesse de Tours : « Les sœurs de Saint-Martin, qui accueillent les pèlerins, ne pourront pas absorber le flot des passants. » Autre motif d'inquiétude, le chantier de la LGV qui croise le chemin en deux endroits (Sainte-Catherine-de-Fierbois et Sainte-Maure/Draché) : l'association aimerait bien en savoir plus sur la façon dont pourra se faire la traversée et sur le balisage.
Le chemin de Saint-Jacques, tous ceux qui l'ont emprunté le disent, est un cheminement de rencontre : avec la nature dans la journée, avec les gens le soir. Et on pourrait ajouter avec soi-même. D'ailleurs, Jean-Luc Huguet le confesse volontiers : « Au retour, on ne se souvient pas forcément de la raison qui nous a fait partir. Mais ce que l'on sait alors, c'est que le chemin nous a profondément changés. »
 Site internet : www.amis-st-jacques-tours.org
repères
En attendant de pouvoir disposer d'un local propre, l'association se réunit
le 1er mercredi de chaque mois au Comptoir des Halles, à Tours, à 18 heures.
Renseignements au 07.70.63.10.00.

Peregrinos de otras lenguas

Un aveugle sur le chemin de Compostelle


Gérard Muller, 63 ans, aveugle, est parti en solitaire pour Saint-Jacques-de-Compostelle. Ce défi est devenu un film qui a remporté un prix aux Écrans de l'Aventure de Dijon, en 2012.

Son pas est assuré et, quand il croise un autre pèlerin, Gérard Muller, 63 ans, lance le buen camino  traditionnel. Comme nombre de marcheurs, il avance avec deux cannes. Mais l'une est blanche, et il l'oriente à 60° devant lui.
Gérard Muller veut montrer aux non-voyants que l'on peut faire de grandes choses malgré le handicap.Au sommet du bâton de randonnée est fixé un GPS relié à une boussole à indicateur vocal. « Grâce à la Fédération française de la randonnée pédestre, qui a numérisé la voie du Puy, trois touches me permettent de connaître ma position et de demander les coordonnées, en longitude et en latitude, du point suivant. Je progresse ainsi mètre par mètre, guidé par la voix de l'appareil », explique Gérard.
Parti le 3 juillet 2011 du Puy-en-Velay, il est arrivé le 22 septembre 2011 à Saint-Jacques-de-Compostelle, à raison de 20 km par jour. « Au début, j'étais obnubilé par l'aspect technique. Et je passais à côté du chemin, dont la vraie richesse est la rencontre. J'ai notamment lié amitié avec un jeune homme qui marchait avec son chien, depuis un an, sur les traces de son père qui avait lui-même effectué le trajet avec un âne... »
Faire des grandes choses malgré le handicap
Celui que l'on surnomme « l'ambassadeur de la cécité » n'en est pas à son coup d'essai. Il a déjà participé à l'Europe tandem tour, gravi le Bischorn en Suisse (4 153 m), effectué Paris-Pékin à vélo et créé une épreuve sportive pour des enfants sourds et aveugles d'une favela brésilienne.
Livre Gerard Muller« Mon but, précise-t-il, n'est pas l'exploit. Je veux surtout montrer aux aveugles qu'on peut faire de grandes choses malgré le handicap. En France, seuls 5 % des 2 millions de malvoyants sortent de chez eux de façon autonome. »
Ce proto- type de guidage pour aveugles, mis au point par le professeur René Farcy (CNRS-Orsay) et ainsi testé sur le terrain, devrait bientôt être mis à disposition des malvoyants qui le souhaitent (2) .
► Prochainement sur France 3, regarder le documentaire "Un défi sans les yeux" de Denis Roy diffusé en mars prochain dans l'émission La case de l’oncle Doc.
  Lisez l'aventure de Gérard Muller : L’aveugle insensé qui voulait voir autrement, de Chantal Serrière, Do Bentzinger éditeur, 220 p. + CD ; 20 €.

Camino Francés

2013 célèbre le chemin de Saint-Jacques


Selon un texte du XIIe siècle, Charlemagne serait allé délivrer le tombeau de saint Jacques des mains des Sarrasins, et cette date a été arbitrairement fixée en 813. 1200 ans plus tard, le Ministère de la Culture va célébrer cet anniversaire.

Ceux qui ont arpenté le chemin de Saint-Jacques il y a vingt ans s'en souviennent : jamais, sans doute, depuis le Moyen Âge, cet itinéraire n'avait vu passer autant de pèlerins !
2013 célèbre le chemin de Saint-JacquesLors de l'année jubilaire 1993, qui marque le début de l'« explosion » des chemins de Saint-Jacques, près de 100 000 pèlerins arrivèrent, en effet, à Compostelle. À titre de comparaison, moins de 2 000 pèlerins avaient été enregistrés en 1982. C'est également en 1993 que le camino francés, la voie jacquaire la plus fréquentée en Espagne, fut inscrit par l'Unesco au patrimoine mondial de l'humanité.
Nous sommes bien loin de l'époque héroïque où l'on partait en éclaireur pour « ouvrir » ces chemins oubliés. C'est dans cet esprit qu'un groupe de cavaliers effectua, en 1963, la première chevauchée des Saintes-Maries-de-la-Mer jusqu'à Compostelle, à laquelle participa René de La Coste-Messelière, l'un des ardents promoteurs du chemin de Saint-Jacques. Cinquante ans ont passé !
Mais un autre anniversaire nous fait remonter jusqu'aux origines du pèlerinage : la découverte du tombeau de saint Jacques le Majeur en Galice a été inscrite sur la liste des commémorations nationales pour 2013, par le ministère français de la Culture. Cependant, alors que notre pays s'apprête à fêter ce 1 200e  anniversaire, des voix s'élèvent pour mettre en cause cette date : "Cet événement a été daté arbitrairement en 813, affirme Adeline Rucquoi, présidente de la Société française des amis de Saint-Jacques-de-Compostelle.
Selon un texte du XIIe  siècle, Charlemagne serait allé délivrer le tombeau de saint Jacques des mains des Sarrasins. Comme l'empereur est mort en 814, on a fixé cette découverte un an auparavant. »

Salud del Peregrino

Tratamientos naturales contra el estreñimiento

El estreñimiento se debe principalmente a malos hábitos de estilo de vida, según los expertos en salud natural, y ocurre cuando las heces se vuelven duras y difíciles de evacuar. Algunas personas pueden estar preocupadas por la frecuencia de sus evacuaciones porque se les ha enseñado que las personas sanas deben tener una evacuación intestinal todos los días. Esto no es cierto.  
Tratamientos naturales contra el estreñimientoLa gente puede pasar de evacuar de tres veces al día a tres veces a la semana. Si las heces son blandas y pasan fácilmente, no se está estreñido.

Cuanto más tiempo se resista un movimiento de intestino, más difícil se convierte evacuar debido a la cantidad que pueda ser acumulada, lo que puede causar dolor cuando se hace.
Otras causas de estreñimiento incluyen una dieta que incluye muy poca fibra y / o muy poca agua, el retraso voluntario de los movimientos intestinales (común en los niños), una rutina interrumpida (provocada por viajes, por ejemplo), la falta de ejercicio y los medicamentos. El estreñimiento también puede ser un síntoma de otras enfermedades tales como el síndrome del intestino irritable y las enfermedades del metabolismo, el sistema endocrino y el sistema nervioso.
Un método natural contra el estreñimiento incluye el consumo regular de alimentos ricos en fibra.
Por otro lado, el ejercicio regular, como caminar, y algunas posiciones específicas de yoga ayudan a masajear el colon para ayudar en las evacuaciones.
La medicina ayurveda recomienda la siguiente receta para aliviar el estreñimiento: Mezclar 2 cucharaditas de aceite de ricino en un cuarto de un vaso de agua caliente con una pizca de jengibre y unas gotas de jugo de limón. Beber esto una o dos noches antes de acostarse y luego otra vez después de una semana.

Célebres Peregrinos




El Papa se despide como "un simple peregrino"

Con unas palabras breves, emotivas y tímidas, fiel reflejo de su cáracter, Benedicto XVI se ha despedido de los fieles y de ocho años de pontifcado a su llegada a Castelgandolfo, y se ha calificado como peregrino.
"Soy simplemente un peregrino que inicia la última etapa de su peregrinaje (...) Gracias de corazón", ha dicho antes de desaparecer del balcón de la villa pontificia de Castelgandolfo en una imagen para la historia.
Prueba de ese espíritu peregrino elegido por Benedicto XVI desde el comienzo de su Pontificado, su escudo, que luce una gran vieira peregrina y el haber sido uno de los Papas que viajó a Santiago, en su caso en 2010, cuando entró por la Puerta Santa de la Catedral Compostelana con una esclavina de romero.





"Non sono più pontefice, sono solo un pellegrino ma voglio ancora lavorare per il bene della Chiesa. Andiamo avanti insieme col Signore per il bene della Chiesa e del mondo. Grazie e buonanotte".
 

Avisos para Caminantes

Retratos Peregrinos

Santos del Camino

 

San Roque

Recodos del Camino

Campus Stellae

Investigan las marcas de canteros en la Catedral de Santiago

Detalle de una de las marcas de cantero estudiadas en la catedral.
Detalle de una de las marcas de cantero estudiadas en la catedral.
Las piedras que una a una levantaron la catedral de Santiago están repletas de marcas. Son la firma de los cientos de canteros que participaron en la que en su momento fue la mayor obra arquitectónica proyectada en Europa, un auténtico laboratorio de ideas en el que debieron de trabajar los más avanzados arquitectos de la época.
Esas marcas son ahora objetivo de un ambicioso estudio financiado por el Ministerio de Cultura y que ha reunido a un equipo interdisciplinar con miembros de tres universidades diferentes: la Complutense de Madrid, la USC de Santiago y de la Warwick (Reino Unido). 
El grupo está coordinado por el profesor José Luis Senra y cuenta destacados especialistas en historia del arte.
El equipo de investigación ha estado trabajando en las últimas semanas en la basílica compostelana analizando exhaustivamente las fábricas de piedra correspondientes con los muros románicos del templo. El objetivo es arrojar luz sobre el inicio de la construcción de la Catedral de este estilo arquitectónico e identificar de la manera más precisa las posibles fases en que se desarrolló el levantamiento del edificio, que tenía unas dimensiones enormes para la época.
Los investigadores se han centrado en la cabecera y en el transepto, que fueron los primeros tramos en construirse en los últimos años del siglo XI. 
Han analizado los paramentos de piedra y, especialmente, la multitud de marcas de canteros que hay en los muros y columnas de la Catedral. El estudio permitirá identificar técnicas constructivas, así como ahondar en el conocimiento de la organización del trabajo de los equipos de canteros. También podrán avanzar en hipótesis que hablan de modificaciones o rectificaciones en el proyecto original del templo románico.

Camino Francés

Cortado el Camino a la salida de Puente la Reina-Gares

Desvían a los peregrinos hasta Mañeru por la antigua carretera

Desprendimiento en el Camino de Santiago a 700 metros de Puente la Reina-Gares.
Desprendimiento en el Camino de Santiago a 700 metros de Puente la Reina-Gares.

El Camino de Santiago se ha visto cortado por uno de los numerosos desprendimientos que están afectando a muchísimas localidades de Navarra debido a la gran cantidad de lluvia que está cayendo en los últimos meses. Así, esta vía permanece totalmente afectada a 700 metros de la salida de Puente la Reina-Gares ya que un pequeño barranco ha cedido y ha invadido por completo la Ruta Jacobea. Además, debido al barro, el camino ha quedado totalmente impracticable para los peregrinos.
La recién constituida Asociación de Amigos del Camino de Puente la Reina-Gares ha indicado justo a la salida del casco urbano de esta localidad que el Camino está cortado, tal y como explica su presidenta, Elena Arrastia.
"Les derivamos por la antigua carretera entre Puente y Mañeru porque ir por el Camino es muy complicado ya que además del desprendimiento ha quedado afectado por la crecida del río", indica.
Esta situación surgió el fin de semana anterior y desde entonces los peregrinos están tomando esa ruta alternativa. "Vamos a señalizarlo desde antes porque nos han comentado que hay algo de confusión", señala Arrastia.
Por el momento, no han podido comenzar los trabajos para solventar esta situación, algo que según explica Arrastia creen que se hará pero dentro un tiempo. "Sabemos que el guarda ya ha dado parte al Gobierno de Navarra. Lo cierto es que ese tramo debe quedar abierto ya que al final del mismo está la depuradora de la Mancomunidad de Valdizarbe, así que unos u otros lo arreglarán. Eso sí, tal vez toque esperar porque la Mancomunidad se encuentra ahora totalmente volcada en solucionar el problema del agua de boca", indica Arrastia.
Por otra parte, este colectivo organizó el sábado una interesante charla sobre el Códice Calixtino a cargo de Gregorio Díaz Ereño y de cara a los próximos meses ya están trabajando en nuevas actividades.

Por el Camino


Reflexiones Peregrinas

 

JUEVES DE LA SEGUNDA SEMANA DE CUAREMA

  Santuario do Cebreiro
Bendito el que confía en el Señor.
Será como un árbol plantado junto al agua, que junto a la corriente echa raíces.
(Tomado de la primera lectura del día)
Hoy me abandono en ti, mi Dios. Así mi alma se llena de gozo y tu amor me recorre como el agua, que hace brotar en mí el manantial de tu Amor.
Reflexión
¡Yo a lo mío! He aquí una expresión que utilizamos para decir que nada ni nadie nos saca de lo nuestro. Ya puede pasar lo que pase,
«Yo, a lo mío». Es como la descripción que refleja la manera que tenemos de impermeabilizarnos de lo que ocurre a nuestro alrededor... y de centrarnos sólo en lo nuestro como tarea y objetivo a realizar...
Claro que encierra muchos aspectos positivos la frase. Pero también podemos ver lo negativo que entraña.
Cuando los otros pasan a ser insignificantes, yo, a lo mío, se convierte en un pecado.
Cuando las voces de los profetas se desoyen, yo, a lo mío, se convierte en un pecado.
Cuando los gritos de los otros no nos llegan al corazón, yo, a lo mío, se convierte en un pecado.
Cuando lo único que me importa es lo mío, yo, a lo mío, se convierte en un pecado.
Cuando vivimos sumergidos en un yo, a lo mío a lo mejor nos despertamos pidiendo que alguien nos moje la lengua con un poco de agua, y nadie lo hará, porque ya no es el tiempo. Es la parábola
del rico y del pobre Lázaro (Lc 16,19-31).
Esta Cuaresma es una invitación a no abandonar lo mío, pero a no desoír lo de los otros.
Oye, Señor…
Entre los ricos y los pobres de la tierra,
tú prefieres a los que carecen de todo,
a los que sufren situaciones injustas
 y a los que lo están pasando mal.
Yo quiero ser, Dios mío, como tú,
quiero amar a los hermanos más pequeños,
deseo gastar mi tiempo en que vivan bien
y en ocuparme de construir justicia.
No me dejes acomodarme egoístamente
en una vida cómoda y sin sentido.
No permitas que desoiga a los otros
que tengan alguna necesidad cerca de mí.
Quiero yo compartir todos los bienes,
que en el reparto injusto de la vida
me he apropiado a costa de otros.
Hagamos justicia juntos, Señor.
Sugerencias
. Ora ante el Señor sobre tus bienes materiales y privilegios con actitud desprendida y solidaria.
. Analiza tu tiempo y tu manera de vivir y agradece al Señor tus beneficios.
. Escucha los medios de comunicación hoy con los oídos yel corazón con que los escucharía Dios.
Salmo
Dichoso el hombre
que no sigue el consejo de los impíos,
ni entra por la senda de los pecadores,
ni se sienta en la reunión de los cínicos;
sino que su gozo es la ley del Señor,
y medita su ley día y noche.
Será como un árbol
plantado al borde de la acequia:
da fruto en su sazón
y no se marchitan sus hojas;
y cuanto emprende tiene buen fin.
No así los impíos, no así;
serán paja que arrebata el viento.
En el juicio los impíos no se levantarán,
ni los pecadores en la asamblea de los justos;
porque el Señor protege el camino de los justos,
pero el camino de los impíos acaba mal.
(Salmo 1)
Pensamiento
Tú me alegras e corazón, Dios mío.
Mi vida entera se llena de gozo, porque tú eres mi alimento,
tú el agua que hidrata mi cuerpo, tú el impulso que me mantiene hermano.

miércoles, 27 de febrero de 2013

Recodos del Camino


Retratos Peregrinos


Lugares Mágicos del Camino

Reflexiones Peregrinas

MARTES DE LA SEGUNDA SEMANA DE CUARESMA

  Santuario do Cebreiro
Aprended a obrar bien; enderezad al oprimido, defended al huérfano, proteged a la viuda... Lo ha dicho el Señor.
Tú me guías por el camino de la vida, me sugieres acciones concretas, me invitas a amar a los que están mal, a involucrarme en sus carencias y me empujas a vivir buscando la justicia.
Reflexión
¿Desde cuándo ser más poderoso es mejor? Escuché a mis padres que luchaban y se sacrificaban para que los hijos fuéramos más que ellos. Y es posible que los hermanos "estemos mejor colocados». Pero no es en absoluto seguro que seamos mejor que mis padres. Todos reconocemos que ellos nos ganaron en humanidad y en sencillez cristiana. Tener mejor puesto nunca es signo de ser mejor. Los «puestos», lo que «hacemos en la vida» también nos modela y nos da un estilo. Hay gente que se confunde con lo que hace y llega a ser lo que hace. No tiene identidad. Su identidad es el puesto que tienen. Vulgarmente decimos que «se les ha subido el cargo a la cabeza» y por eso pierden el ser personas.
Dios no nos mide por lo que hacemos. En todo caso nos medirá por lo que hacemos para los demás. Para Dios no somos importantes por las acciones que tenemos en las empresas... Parece todo sencillo, y no lo es. Hay una fuerte llamada en nuestra sociedad al bienestar sin preocuparnos de los demás... Más aún, a vivir de espaldas a los demás, cuando no es ¡a costa de los demás!
¡Cae en la cuenta de que no eres grande por tu saber ni por tu poder! Eres grande sencillamente por lo que eres... y, en el fondo, no es mucha cosa: una gripe te barre de la actividad normal. Conviértete al Evangelio. Léelo y medítalo.
Oye, Señor…
Tú conoces, Dios Padre, nuestras incoherencias,
cada vez que decimos una cosa y hacemos otra.
Tú sufres cuando vamos viviendo la vida,
sin llenarla de amor ni de ilusiones.
Te disgustas cuando llenamos los templos
pero luego no se nota en nuestra obras,
que hablamos de seguirte,
rezando, cantando y celebrando tu amor.
Tú, Padre, que estás más cerca del que sufre,
quieres que salgamos al encuentro del hermano,
que no estemos del todo bien, hasta que el otro deje de sufrir,
que no descansemos, hasta construir aquí tu reino.
Tú nos susurras al oído que no seamos falsos,
que nos quieres auténticos y legales,
que no te contentan nuestros ritos rutinarios,
sino el dejarnos transformar por tu amor.
Aquí nos tienes, Señor.
Sugerencias
. Recuerda ritos religiosos que un día te sirvieron y cámbialos por otros actuales.
. Píllate a ti mismo en incoherencia e intenta ser auténtico y legal durante todo el día.
. Analiza a quién, o a qué, le das el poder de padre, además de a tu Padre Dios.
Salmo
Ofrece a Dios un sacrificio de alabanza,
cumple tus votos al Altísimo
e invócame el día del peligro:
"Yo te libraré, y me darás gloria”,
Dios dice al pecador:
“¿Por qué recitas mis preceptos
y tienes siempre en la boca mi alianza,
tú que detestas mi enseñanza
y te echas a la espalda mis mandatos?
Atención los que olvidáis a Dios,
no sea que os destroce sin remedio.
El que me ofrece acción de gracias, ese me honra;
al que sigue buen camino
le haré ver la salvación de Dios».
(Salmo 49)
Pensamiento
¡Cuánto te molesta, Señor, la falsedad!
No quieres que nos demos golpes de pecho, mientras tratamos mal a los hermanos, porque tú rechazas la hipocresía y los ritos vacíos de sentido.

Personajes del Camino

 
TOMÁS, QUE GUARDA EL IRAGO EN MANJARÍN
 

 Por José de la Riera
(A mis amigos Tomás y Paco, que en las duras y en las maduras guardan la entrada al viejo país del Grial)

Non Nobis, Dómine
Las campanas del Aubrac, de San Salvador de Ibañeta, de Foncebadón, rasgaban las noches de hielo y bruma llamando a los peregrinos. Perderse en el invierno de lobos de dos y de cuatro patas en aquellas remotas soledades era condena segura para los jacobeos. Por eso manos caritativas tañían campanas de salvación, las viejas campanas del Camino de Santiago. Pero hoy aquellas campanas de antaño guardan silencio, salvo una, una nueva campana asentada también en un lugar remoto, Manjarín, en el monte Irago. Su tañedor no es ningún monje al estilo de los del Aubrac o San Salvador de Ibañeta, pero como si lo fuera.
Es Tomás - en el mundo y hace “cienes de años”, en Madrid, Tomás Martínez-, que desde hace dieciséis primaveras guarda la noche y el sueño de los peregrinos entre la bruma y la soledad de los Montes de León, abrazado a una Tau, dando la mano a la precariedad a bandera izada... non nobis.... llueva, truene o nieve allí están Tomás y su gente aferrados a su humilde campana, llamando – como en los siglos- a los peregrinos de Señor Santiago: din-din-din-din... el tañido se desliza por la niebla y la noche ... ¡cuánto Camino hay en esa campana!, cuánto alivio para tantos, perdidos en la dureza del Irago, cuando el Camino ya se apaga, cuando los albergues de lavadora y expendedora de bebidas cierran “porque es invierno y no hay peregrinos”. Y es que cuando el Camino se apaga ahí sigue Tomás, a mil quinientos metros de altura, nieve, soledad y lobos (también de dos patas), llamando con su campana a los peregrinos del Apóstol : din-din-din-din. ¿Qué les ofrece?: un refugio sin agua corriente, lavabos ni duchas, un café caliente, una mano tendida, una sonrisa, un techo y calor en la lumbre. ¿Nada más?: nada menos. ¿Y a cambio? Compañero, todavía hay quien distingue entre valor y precio. Ahí está la hucha de los donativos. Si quieres dejas y si no... non nobis...
“Paz y bien”. El lema franciscano preside el viejo convento de Herbón, en Padrón, donde Tomás está sentado ante el tomador de notas. Al tomador de notas y a Tomás les une vieja amistad peregrina, es extraño verles sentados, muy serios, para “hacer una entrevista”. Tomás ha bajado de Manjarín –barba cerrada, cansancio en los ojos- para llevar a Herbón al primer hospitalero del albergue que se abre en el convento, Ángel Espinosa. Le acompaña uno de sus fieles, Paco. Ambos, Tomás y Paco, con la Tau en sus camisetas, ya se sabe, cosas de la “militancia”..
- Tomás, ¿dónde empezó lo del Temple?
- No te lo vas a creer.
- Ya estás largando
- Pues mira, en una biblioteca, en Madrid. Un libro que se llamaba...yo no sabía nada de los Templarios y...
- ¿Qué biblioteca’
- Pues coño... es que yo militaba.. coño, ¿hay que decirlo?, ¡en la biblioteca de la Liga Comunista Revolucionaria!
Tomás mira fijamente al tomador de notas. Éste no recuerda quien empezó antes, da igual, el caso es que la carcajadas inundaron como un torrente el silencio del enorme comedor de Herbón. Tardamos en serenarnos y sólo entonces Tomás siguió hilando su historia:
- En Rabanal viví lo que es no tener quien te acoja en el Camino, estuve a punto de irme a casa. Luego, en 1993, estuve de hospitalero en Villafranca con Jesús Jato. Él me animó y encontré lo que buscaba en Manjarín, un fin del mundo olvidado y en ruinas, sin nada para los peregrinos. En junio de 1993 quemé las naves y abrí el refugio, y ahí sigo y ahí seguiré, el Camino es sobre todas las cosas espiritual y yo ahí estaré, encendiendo la lumbre para los peregrinos del espíritu, siempre los habrá, lo sé de cierto. Algunos me llaman “el último templario”. Tal vez sea cierto y yo sea el último por ser el más humilde de todos, yo entiendo el Temple como un servicio e intento ser consecuente hasta el final.
Y luego sigue una historia de felicidad, dureza cotidiana, incomprensión con las “autoridades”: “me llamaban, hippy, loco, de todo, todavía me lo llaman, ahora, como está de moda, me llaman friki”. Tomás habla de una visita de su hija y una parada en Rabanal:
- ¿a dónde vas, nena?
- A Manjarín
- ¿No iras a ver al loco ese de Tomás?
- Sí, voy a ver a mi padre.
Ahora ya no hay carcajadas, Tomás enseña media sonrisa cansada entre las barbas templarias. Poco a poco va desgranando una historia de precariedad, lucha, entereza y coraje: “La Nochebuena de 1996 no teníamos nada, cenamos unas patatas y algo más. Tres días después aparecieron unos amigos, peregrinos, que nos estaban agradecidos, nos dejaron cuarenta y cinco kilos de comida, no me olvido, Tampoco me olvido de lo preocupado que andaba cuando nos faltaba el café para ofrecer a los peregrinos y siempre me apareció alguien regalando unos kilos, en Manjarín lo cotidiano es el milagro...”
Y es que Manjarín es Camino de Santiago, y claro, se dan los milagros: “
- el 19 de julio de 1999 llegó en medio de la noche una peregrina italiana que viajaba sola. En su credencial vimos que venía desde Jerusalén. Apenas habló pero se cortaba el ambiente, todo era muy especial, muy raro. Al despedirse al día siguiente nos dijo: “seguid siempre aquí”. Y se perdió en la niebla. Nos pusimos a rezar las oraciones y la casualidad quiso que aquel día nuestra rezo coincidiera con el pasaje bíblico de la llegada de los ángeles a la casa de Lot. Días después apareció un peregrino con una revista que mostraba un reportaje sobre apariciones. Nos quedamos conmocionados: la cara de la Virgen que salía en una fotografía era la misma de la peregrina de aquella noche de julio.
Tomás habla de intentar conseguir más tiempo para la meditación, para el estudio. El trabajo en Manjarín es intenso, no se para, en verano pasa gente y gente, muchos de ellos sólo para fotografiarles cuando, con todos los arreos templarios, Tomás y sus escuderos rezan a todos los santos e invocan a los poderes que en el mundo han sido pidiendo por la paz y la felicidad de sus semejantes. Quieren poner en la casa de Paco un centro de meditación. En el grupo, además, piden al que se quiera acercar a ellos un mínimo de tres años de iniciación y acercamiento, a Tomás se le nota escarmentado de algunas experiencias: “hay gente que se cree que esto es una frivolidad, se sienten atraídos por algo que consideran exótico, y la realidad es muy otra, esto exige disciplina, estudio, amor al prójimo..”
Ya la noche se echa sobre los viejos muros de Herbón cuando Tomás y Paco salen para Manjarín, aunque hay cansancio infinito no quieren dejar mucho tiempo sola a la humilde campana que anuncia lumbre y una mano tendida en el Irago, la última señal y faro del Camino de Santiago que sigue llamando en la noche a los peregrinos, un día, y otro, y otro más en las remotas montañas donde Tomás y Paco – mitad monjes, mitad humanos- siguen haciendo Camino todos los días a Tau y banderas alzadas. Que su dios, que probablemente es el de todos, les bendiga y que no nos falten... “Non nobis, Dómine, non nobis, sed nomine tuo da gloriam”

(publicado por José A. de la Riera en “Revista Peregrina Camino de Santiago”)

Campus Stellae

La copia londinense del Pórtico de la Gloria encara su restauración

La réplica del Victoria & Albert, de 1866, se rehabilitará el próximo año


Detalle de la reproducción del pórtico de la Gloria que se expone en el Victoria & Albert Museum de Londres.
No solo el original del Maestro Mateo necesita mimos. La réplica londinense del pórtico de la Gloria de la catedral de Santiago que se exhibe en el Victoria & Albert Museum de Londres tampoco escapa a la erosión causada por el paso del tiempo. La pieza, un vaciado de escayola realizado en Compostela en 1866 por el italiano Domenico Brucciani para el entonces denominado South Kensington Museum, suma ya cerca de un siglo y medio y empieza a padecer sus primeros achaques.
Aunque el museo todavía está buscando patrocinio para financiar las obras, la conservadora jefa de escultura del V&A, Marjorie Trusted, avanza que el pórtico londinense se someterá a su primera restauración exhaustiva coincidiendo con la rehabilitación de la sala Cast Courts, donde se expone esta impresionante réplica junto a otras copias realizadas en el siglo XIX de monumentos de todo el mundo, como la columna trajana de Roma que, por su gran altura, se exhibe dividida en dos partes.
La especialista Johanna Puisto, del departamento de conservación de escultura del Victoria & Albert, señala que uno de los problemas que ha agravado el deterioro del pórtico londinense es la práctica, antaño habitual, de pintar sobre la superficie. «Cuando se apreciaba cierta suciedad se prefería pintar porque era más fácil y barato que limpiar este material poroso», apunta esta experta, que recuerda que ahora habrá que retirar cuidadosamente esos restos de pintura con un proceso muy similar a un minucioso borrado.
Uno de los puntos más singulares de la erosión que sufre esta copia del pórtico de la Gloria se debe a la importación de una de las costumbres que hasta no hace muchos años practicaban los peregrinos compostelanos. También en Londres, explica Johanna Puisto, los visitantes del Victoria & Albert plantaron durante años su mano sobre la copia del parteluz, al igual que hacían sobre el original los viajeros que llegaban a Santiago. La huella de esos miles de dedos sobre la escayola ha esculpido una mano anónima en medio del pilar. Hasta en eso la réplica imita al Maestro Mateo.
Aunque es sin duda la más famosa, la de Londres no es la única copia de la obra del Maestro Mateo. El Museo Nacional de Reproducciones Artísticas, en proceso de mudanza desde Madrid a las nuevas instalaciones del Museo Nacional de Escultura de Valladolid, posee moldes de seis piezas del Maestro Mateo que, por el momento, siguen almacenadas en Madrid «a la espera de localizar un lugar en Valladolid donde puedan ser debidamente alojadas», explica Javier Campano, responsable del museo. «Son el parteluz y las esculturas de Santiago el Mayor, San Andrés, San Felipe, San Bartolomé y Santo Tomás. Ingresaron en el museo en 1926, donadas por el Victoria & Albert a cambio de algunas piezas realizadas en el taller del museo», aclara Campano.
También en la Galería de Réplicas del Museo de los Monumentos Franceses de París se custodian varios fragmentos de moldes del pórtico de la Gloria. Jean-Marc Hofman, adjunto al conservador de la galería, relata que estas piezas, entre las que figura una escultura de San Pablo, fueron donadas a la Escuela de Bellas Artes tras exhibirse en el pabellón británico de la Exposición Universal de París de 1867. En 1903 pasaron al Museo de Escultura Comparada, cuyos fondos están hoy en el centro de Trocadéro.
Además,  desde esta semana, para contemplar la obra inmortal del maestro Mateo no es preciso viajar hasta Santiago: el Monasterio de San Pedro de Cardeña exhibe una fabulosa réplica en piedra de esa joya románica. También ésta se ve rodeada de un halo de misterio: según explicó ayer fray Roberto de la Iglesia, superior de la abadía cisterciense, semejante hallazgo se debe a una iniciativa privada que ha optado por el anonimato; que es parte de un proyecto llamado Xacobeo Eterno y cuyos fines son museísticos: aunque este Pórtico de la Gloria esté ahora en Burgos, su destino definitivo es Compostela, ser exhibido, junto a otras réplicas de hitos arquitectónicos del Camino Francés, en Gaiás, la Ciudad de la Cultura de Galicia.
La reproducción, única realizada con esas dimensiones: cuatro metros de largo por tres de alto. Miguel Ángel ValdivielsoQue el gran hito de la Ruta Jacobea se halle ahora entre los muros del cenobio cidiano se debe a la estrecha relación que los anónimos mecenas guardan con éste, según confesó De la Iglesia, más los vínculos que San Pedro de Cardeña conserva con el Camino, aunque éste no pase por allí. «Son muchos los peregrinos que históricamente se han acercado al monasterio, aunque estamos a unos siete kilómetros de distancia. Todavía hay muchos que vienen a la hospedería. Antes venían a venerar las reliquias de los mártires y los santos. La relación entre este monasterio y el Camino es poco conocida, pero ha existido siempre. 1.400 años de historia dan para mucho», señala De la Iglesia.
Esta réplica del Pórtico de la Gloria permanecerá en San Pedro de Cardeña hasta el mes de octubre y estará abierta al público los sábados y los domingos (la entrada costará dos euros por persona y un euro si la visita es en grupo; lo recaudado se destinará a los patronos). Así, se barrunta peregrinación a San Pedro de Cardeña, cuya comunidad se muestra expectante. «Creemos que la exposición de una obra así nos beneficia; además, para quienes de entre nosotros no han podido ver nunca Santiago, es una manera de que Santiago venga a nosotros».
La obra, según explicó el superior del monasterio, ha sido realizada por licenciados en Bellas Artes y resulta impresionante la factura. Aunque las dimensiones no son tan espectaculares como las del original -con todo, es de cuatro por tres metros- resulta realmente llamativa. «El Pórtico de la Gloria es un Evangelio en piedra».
No será el único hito del Camino que en forma de réplica se exhibirá en la abadía burgalesa. Así, su prior ha confirmado que esta es la primera de una serie de réplicas jacobeas entre las que estarán, por ejemplo, el puente románico de Puente La Reina, la basílica de Eunate e incluso elArco de Santa María de Burgos, entre otros. Esta obra se inaugura el jueves y ya podrá acoger visitas este fin de semana

martes, 26 de febrero de 2013

Camino de Papel

Convite_Pedras_do_Caminho.jpg

Testimonios Peregrinos

"Diário do Peregrino de Santiago"
 
Manuel Vázquez
O caminho é e sempre será laico.. Os pés de quem o trilha serão de qualquer credo ou religião, mas uma certeza tenho, Deus a todos recebe e estimula, mesmo os que nele creiam ou não... A minha senda é esta partilhar, estimular a andar e a enfrentar.. Desafio, solene justa de combate a infâmia, a inveja e mais.. Ser Caminheiro e peregrino é também isto e não só pegar nas botas, na mochila e partir... Peregrino tem muito mais e terá a quem um dia quiser ser mais e melhor..

domingo, 24 de febrero de 2013

Recodos del Camino

Non Nobis Domine...


Salud del Peregrino

Los beneficios del aceite de oliva para el deporte

Cuando se hace deporte y algunos esfuerzos, el cuerpo consume oxígeno y libera radicales libres generando el estrés oxidativo que puede dañar las células.
Un nutriente que puede luchar contra esto es la vitamina E que se encuentra también presente en el aceite de oliva. También es bueno para el sistema cardiovascular.
Hay alimentos que reponen el cuerpo después de una actividad deportiva, como es el caso del aceite de oliva virgen extra que ofrece energía natural tras el deporte.
Una de sus propiedades permite activar y relajar el sistema nervioso tanto antes como después del entrenamiento.
Los beneficios del aceite de oliva para el deporte
Además, el aceite de oliva no sólo se utiliza en su consumo, sino tiene muchas propiedades externas interesantes. Por ejemplo, es bueno para la dermis y epidermis.
Ya se ha hablado mucho de las bondades de la dieta mediterránea, en la que el aceite de oliva ocupa un papel muy importante siendo principal fuente de grasa natural que sirve también para aderezar platos y freír.
Es importante saber que se debe tener también en cuenta las cantidades en el aceite de oliva, ya que aporta 9 kcal/g. Es un alimento muy bueno en su justa medida, pero que no se debe consumir en exceso.
Según la Interprofesional del Aceite de Oliva Español para el desayuno español se recomienda: café o infusión, rebanada de pan tostado, aceite de oliva virgen extra, tomate triturado, zumo de naranja natural o fruta, jamón ibérico, miel, lácteos y agua mineral. Este desayuno ayuda a aportar la energía que se requiere para comenzar bien el día.
Mantiene bien el corazón, mantiene bien el cuerpo, previene el estrés oxidativo y repone el cuerpo tras la actividad deportiva. Estas son las principales razones por las que se recomienda el aceite de oliva para deportistas.

Retratos Peregrinos


Avisos para Caminantes

 

La Fundación de
la Peregrinación a Santiago
con La Oficina de Acogida
al Peregrino de Santiago
 
convocan el Concurso de Diseño:
COMPOSTELAE
 
Se busca la que será la camiseta
peregrina oficial.
Se quiere un diseño elegante, para todos los públios y edades

¿Crees que puedes diseñarla?

Tenemos un premio para el diseño ganador de 1000 euros

Concurso patrocinado por el artista y galerista londinense, Phil Turner
 El plazo para la presentación de proyectos será del 8 al 22 de marzo de 2013
 
El jurado estará compuesto por representantes de la Fundación, expertos en el campo del arte y el diseño, el patrocinador del concurso Phil Turner y un pequeño grupo de peregrinos.

Facebook: 'concurso compostelae'
concursocompostelae@gmail.com

DESCARGATE LAS BASES DEL CONCURSO

Retratos Peregrinos


sábado, 23 de febrero de 2013

Retratos Peregrinos

Albergues del Camino

Reabre el Albergue de Castillblanco de los Arroyos

La Asociación de Amigos del Camino de Santiago en Sevilla informa de que el próximo día 27 de Febrero, a las 17:00h, tendrá lugar la re-apertura oficial del Albergue de Peregrinos de Castilblanco de los Arroyos, tras su ampliación y acondicionamiento para poder ser atendido por Hospitaleros Voluntarios.
A esa hora, con presencia de las autoridades municipales y prensa, será la entrega de llaves a la mencionada Asociación.
Posteriormente, el jueves 28 de Febrero, a las 12:00 h. tendrá lugar la recepción de los primeros peregrinos que re-estrenarán el albergue.

http://4.bp.blogspot.com/-3STcbINSkcE/TwZnqmTUuUI/AAAAAAAAWR4/54r65eLUdZ0/s1600/plano+situaci%25C3%25B3n+albergue+de+Castilblanco+de+los+Arroyos.jpg

viernes, 22 de febrero de 2013

Avisos para Caminantes

Alerta peregrinos: Media España cubierta de nieve el fin de semana, sobre todo en Castilla y León

Treinta y ocho provincias de quince comunidades están hoy en alerta por bajas temperaturas, vientos y nevadas con especial incidencia en áreas de Castilla y León donde la nieve alcanzará los 10 centímetros de espesor, informa la Agencia Estatal de Meteorología, Aemet,en su página web.
En Castilla y León hay alerta naranja, que informa de riesgo importante, por nevadas en las provincias de Burgos y Palencia con una acumulación de nieve de 10 centímetros y alerta amarilla  por nevadas en León y Soria.
En Galicia hay alerta naranja por fenómenos costeros adversos en A Coruña y Pontevedra con mar de fondo del oeste y olas entre los 4 y 5 metros; Cataluña, Navarra, La Rioja y Asturias mantienen la alerta amarilla por nevadas.
Andalucía tiene alerta amarilla en todas sus provincias por vientos o fenómenos costeros adversos y en Granada hay alerta amarilla por nieve con una acumulación de 4 centímetros en la Cuenca del genil, Guadix y Baza.
Las provincias aragonesas de Teruel y Zaragoza tienen aviso amarillo por nieve, y en Huesca hay alerta amarilla por temperaturas mínimas de -8 grados centígrados en el Pirineo oscense; en Cantabria hay alerta amarilla por nieve con una acumulación de 5 centímetros en Cantabria del Ebro y Liébana.
Castilla-La Mancha está en alerta amarilla por vientos y en la provincia de Guadalajara hay aviso amarillo por nieve en la localidad de Parameras de Molina. Las Islas Canarias, las Islas Baleares, la Comunidad Valenciana, Ceuta, Melilla, Extremadura y Murcia mantiene la alerta amarilla por vientos o fenómenos costeros adversos.

Camiño de Celuloide


Jakobsland - Camiñan Xentes
Alberto Comesaña

Humor peregrino


Recodos del Camino

 
Santiago: La puerta del Hospital de San Roque y sus símbolos jacobeos

Camino de Papel

LA GUIA ROJA DE VALIÑA

Este libro, considerado y denominado por su propio autor como el nuevo Códice Calixtino; "Camino de Santiago, Codex Calixtinus 1982", tiene su propia historia, y las letras sobre él aún no se han hecho cauce entre los ríos de tinta que manan de la temática jacobea. Es un trabajo más de ese moderno promotor del Camino de Santiago que fue el Cura del Cebrero don Elías Valiña Sampedro, obra que comparte anaquel con la flecha amarilla, la credencial del peregrino, las asociaciones federadas de amigos del Camino, la revista Peregrino, o la red de hospitalarios voluntarios.
Que decir de este hombre que ya no lo hayan dicho otros, solo podría dar mi visión sobre él. Cuando yo era peregrino, me ejerció de hospitalero en su Cebrero, solo unas horas con el me dejaron una huella de admiración hacia su labor y su persona. Muy inteligente, emprendedor, modesto y molesto para sus próceres, por lo fue retirado de la primera escena a un lugar apartado del mundo, la última parroquia de la provincia que acogía a unas aldeas a punto de despoblarse y en donde los pocos feligreses subsistían en una condiciones de vida muy furas y primarias. Yo mismo pude comprobar en aquel entonces como muy cerca de allí, en la Faba, la gente compartía la vivienda con sus animales, unas pallozas de piedra con techos de centeno que no habían evolucionado desde el siglo V antes de Cristo.
Lo que no tuvo su obispo en cuenta, es que por allí todos los años pasaban más o menos una docena de vagabundos peregrinando por allí y que aquel docto curilla ya en 1967 había recibido el Premio Antonio Nebrija del CSIC por su tesis doctoral El Camino de Santiago, Estudio Histórico Jurídico. Al igual que en el Milagro del Cebrero los sacramentos se hicieron reales con este hombre, se obró un segundo milagro logrando que por este apartado lugar del mundo terminara pasando el mundo entero, que el camino de Santiago se despertara y echara a andar y que las gentes de más de cien naciones pasaran por allí, rezaran, tomaran un café o por lo menos mirasen el paisaje que se extiende a sus pies. Este hombre cambió hasta la fisonomía del lugar, lo que entonces era un puerto mondo y pelao, hoy es un oasis de sombra, las viviendas son dignas, encajadas en la arquitectura del entorno, sin destruir ni desmerecer el patrimonio de sus viejas pallozas que ya solo sirven de museo y no de hogar con cuadra compartida.
Si utilizásemos la bonita parábola de comparar un collar de perlas con el Camino de Santiago, en donde las cuentas son las poblaciones y el hilo el camino que las une, vemos como en los años ochenta son varias las guías descriptivas de los lugares que conforman la ruta, como escasas las que se aventuran a decirnos por donde teníamos que caminar para saltar de una a otra cuenta, es decir sobre la descripción del camino en sí, Las perlas, más o menos se habían mantenido durante los siglos, pero el material de engarce se ha deteriorado con frecuencia y ha habido que cambiarlo en ocasiones adecuándolo a los tiempos que corrían en cada caso. No olvidemos que el peregrino siempre ha sido el que ha marcado su camino, atendiendo a su seguridad, alimentación y la hospitalidad, siendo el Estado o el Reino el que ha prodigado la creación de instituciones que encauzaran estas necesidades por determinados sitios. La simple ausencia de un puente o un vado para cruzar un caudaloso río condiciona el Camino a seguir. La revolución industrial y de los medios de comunicación vial había invadido gran parte del camino asfaltándolo y adecuándolo a las nuevas necesidades de desplazamiento, la peligrosa velocidad de los automóviles amenazaba la seguridad del peregrino, la concentración parcelaria había arado las sendas y los pantanos no solo anegaban tierras sino antiguos puentes. Así los peregrinos del siglo XX nos aventurábamos y perdíamos como Dios nos daba a entender y era necesario tender un nuevo hilo que nos condujera de perla en perla, más que explicarnos repetitivamente hasta la saciedad las aventuras de un tal don Suero de Quiñones, por lo que una buena guía práctica para el peregrino habría de atender a las necesidades de dónde comer, donde dormir y sobre todo por dónde ir.
Valiña, amén de marcar las encrucijadas con una pintura resistente a las inclemencias atmosféricas, tuvo el acierto de idear una guía con una cartografía al estilo La Isla del Tesoro, más esquemática que sujeta a escala y con una iconografía lógica al buen entender de un caminante. Fue una idea magistral para todas las demás guías que han utilizado perpetuando la misma filosofía práctica para orientar, lo que ha dado continuidad en el tiempo a su iniciativa. Esto es importante pues el Camino de Santiago venía funcionando por los arreones que le daban los Años Santos, con muy buenas voluntades personales, aisladas y descortinadas, pero estériles al ser discontinuas.
Don Elías se embarca en una cruzada personal en crear y editar esta guía. Literalmente embauca a un grupo de prestigiosos incondicionales que cada uno se hace cargo bajo su dirección de la región en la que habitan y dominan; en Navarra Juan Navarro; en Aragón Juan Francisco Aznarez; en La Rioja Felipe Abad León; en Burgos Francisco Valentín de la Cruz; en Palencia Ángel Sancho; en León Antonio Viñayo González. Ya con el trabajo en marcha, con sus colaboradores sino engañados si contagiados de su entusiástico ahínco, se va a venderles la moto al ya obsoleto Patronato Nacional del Camino de Santiago, presidido por el antiguo Ministerio de Ecuación Nacional convertido en aquel tiempo en Ministerio de Cultura, y del que le remiten al brazo secular de la Dirección General de Turismo donde le aceptan el proyecto. 
El compromiso de Turismo fue realizado por un equipo saliente que perdió las Elecciones en España, y cosas del politiqueo, que el entrante por el mero hecho de no sacar adelante las iniciativas del anterior grupo parlamentario en el Ejecutivo mete el trabajo de Valiña en un cajón y se olvida de él. Don Elías se desespera al ver como van pasando los meses del Año Santo de 1982 sin que la guía vea la luz ni los peregrinos encuentren su camino, pero como los Amigos del Camino están en todas partes el antiguo Patrón de los marineros británicos echó una mano a través de la Armada Española, concretamente del Almirante don Fernando Moreno de Alboran. La historiadora Carmen Pugliense nos da la clave publicando en su libro Elías Valiña, el renacimiento del camino la carta del Director General de Promoción del Turismo:
"Contesto a su atenta carta del pasado 28 de junio en la que se interesa por la edición de la obra "El Camino de Santiago".
En relación a este asunto le he de manifestar que esta Dirección General ha decidido editar la mencionada guía como número extraordinario de nuestro Noticiero Turístico, a fin de reducir costes.
Dado su interés por la obra, tan pronto la tengamos dispuesta, con mucho gusto le remitiré un ejemplar de la mencionada guía."
En la guía por fin editada el día de todos los Santos no apareciendo por parte alguna la referencia de que fuese, como lo era, un número extraordinario del Noticiero Turístico, nos enteramos de ello por la referencia de la citada carta del Director General, lo cual nos esclarece el por qué hoy en día es tan difícil poseer un ejemplar de esta primera edición. El truco ya era viejo, pues se había utilizado el Noticiero del Ministerio de Turismo para publicar sin gastos en 1965 así como su reedición en 1971 la obra del Patronato Nacional del Camino de Santiago, publicaciones que bien pueden entenderse como una buena guía práctica del Camino de Santiago. El Noticiero Turístico era de suscripción, y cara, la cantidad de ejemplares editados estaba condicionada al número de suscriptores que la amortizaban, "a fin de reducir costes", había escrito el Director General. Con solo editar unas pocas más para regalar a los autores y a los pocos interesados cumplieron con los compromiso y se sacudieron de encima al pesado cura que les apremiaba, Pero la realidad es que la guía no fue puesta a la venta y que apenas tuvo difusión, quizás pensando en que para el próximo Año Santo en 1993, tendrían que transcurrir aún once años.
La verdad es que el tema tiene otra lectura, las peregrinaciones a Santiago de Compostela solo se promocionaban en Años jacobeos, tanto el Patronato como el Ministerio de Turismo habían puesto en la década de los sesenta sus perspectivas fallidas en una explotación turística del Camino de Santiago, pensando en divisas, con Paradores Nacionales, restaurantes, acondicionamiento de carreteras y gasolineras. Pero el tema no había sacado los resultados esperados y jamás estuvo en las mentes de los burócratas que el éxito iba a venir de las manos, o mejor dicho de los pies que aquellos pocos locos que recreaban andando las peregrinaciones medievales. Ese Año Santo de 1982 se contabilizaron 1868 peregrinos, al año siguiente solo 146, cuando millones de turistas se bañaban aquellos años en las costas de sol mediterráneas. El Camino de Santiago y su minoría de seguidores se la traían al pairo del Ministerio de Turismo Rellenaron con el tema un monográfico que estaban obligados a editar todos los años para sus suscriptores y se quitaban de encima a aquel plomazo de cura gallego y a sus influyentes amistades marítimas.
La guía se editó el uno de noviembre del ochenta y dos, fuera de la temporada ideal para de andar el Camino de Santiago. Con 140 páginas de textos y fotografías a color y una cartografía esquemática que contenía 73 mapas, y dibujos de J. Ruiz Navarro. Su tamaño de 22 x 31 centímetros la hace incómoda para su trasporte en mochila, aunque en honor a la verdad pocas servirían para tal fin, pues fue un bien escaso en el mundillo peregrino. Tanto es así que no es de extrañar que cuando Luís Celeiro escribe su libro del 2008: Elías Valiña valedor del camino 1959 - 1989, entre la bibliografía escrita por don Elías, no cita ni recoge la obra, sino que va directamente a su reedición por la Editorial Everest; primera edición, segunda reimpresión es como figura en los títulos, existiendo dos variantes atendiendo a su encuadernación normal o a la de espiral de alambre
El Ministerio de Información y Turismo a cambio de publicar la guía obliga a la cesión total de los derechos, lo que enmascara como un encargo mal pagado con unas cincuenta mil pesetas de la época, que no cubrieron ni los gastos más elementales. Contrariamente a lo que se ha escrito de qué se vendieron estos derechos a la Editorial Everest, el Ministerio los conserva la propiedad y solo cede gratuitamente la utilización de su material gráfico, compartiendo el copyright © de la obra a modo de licencia, lo que le va a permitir su utilización en cualquier otro momento, como así ocurrió con los mapas y dibujos en 1990, en un folleto de 40 páginas de 10 x 21 centímetros que editará, con el nombre de El Camino de Santiago, su oficina de "Turespaña", eso sí, respetando el derecho de cita del autor.
Caso aparte es la reproducción de ciertos dibujos que acompañan a la guía, obra de J. Ruiz Navarro, pues en 1989 y con el título de; El Camino de Santiago, guía con servicios de Acogida para el Verano 1989, que edita La Comisión Interdiocesana del Camino de Santiago en España, a través de la Diputación de la Coruña, ya que dicha Comisión carece de ser una persona jurídica, pues se vuelven a reproducir con © de Editorial Diputación Provincial.
Contrariamente a lo que pensamos, esta "tangada" a Valiña privándole de unos buenos fondos que a buen seguro hubiera reinvertido en el Camino, pues él vivía en la más espartana austeridad, en el fondo va a beneficiar al Camino gracias a la amplia red de distribución de la editorial, la guía como libro, va a llegar a un mercado no solo interesado en peregrinar andando, sino por el Camino de Santiago en general, lo que revertirá en su conocimiento. Se traducirá al inglés, francés y alemán, promocionará el camino y será la guía de obligado uso durante muchos años.
La editorial reduce el formato de la guía a la mitad 15 x 31 centímetros, lo que la hace más manejable y transportable en una mochila, atendiendo así mismo a las indicaciones prácticas de Valiñas de que estuvieran enfrentados los mapas a los textos que los desarrollaban.
Es curioso estudiar la evolución y los nombres de las obras sobre la Ruta Jacobea, antes podíamos encontrar títulos como: Retablo Estelar del Apóstol Santiago, o Del Pirineo a Compostela, a partir de la implantación y uso de la palabra márqueting todos los libros se bautizarán con "Camino Santiago". Así también la obra de Valiña muta el nombre; primero el Ministerio lo llama: Guía del Peregrino el Camino de Santiago, Everest gira los términos con El Camino de Santiago guía del Peregrino. El orden de los factores no alterara el producto pero si facilitará su venta.
Hay dos cuestiones muy a tener en cuenta con esta editorial de León, una es su larga trayectoria en la publicación de libros relacionados con el Camino de Santiago y otra es su utilidad pública como brazo secular del ministerio para la promoción turística de nuestro país en el ámbito de la empresa privada. La colección de "guías artístico-turísticas Everest" primero fueron declaradas por el Ministerio de Información y Turismo como "Libro de interés turístico", para más tarde recibir el galardón "Al Mérito Turístico" que otorgaba esta misma institución. Libros de pequeño formato, fáciles de leer y que con grandes fotografías amenizaban las visitas de la creciente clase media a todas nuestras ciudades. Con esta colección ya habían empezado su relación con el Camino en 1968 editando El Hostal de los Reyes Católicos, donde la temática jacobea se desborda, continuando en 1971 con El Hostal de San Marcos en León y Santiago de Compostela. Así como ya en 1977 La provincia de León cuyo escritor, don Antonio Viñayo, sería coautor junto con Valiña de la zona Leonesa de la guía.
Fuera de la colección, su imprenta se hace cargo en 1972 de la impresión de La cartografía del Camino de Santiago, de la Asociación de los Amigos del Camino de Santiago de Estella, que como separata del libro Rutas Jacobeas a Compostela, que dirige "El Jefe de la Sección de Medios Audiovisuales" Eusebio Goicoechea Arrondo. Más tarde y dentro de la colección se encauzará el tema entre la Asociación de Estella y la Editorial Everest con la edición de una guía titulada El Camino de Santiago. Será en el mismo año 1982 en que el Ministerio edita a Valiña, siendo de reseñar que el presidente de la Asociación Sr. Berruete no empatizaba con el cura del Cebrero, a pesar de ser los dos pesos pesados en el Camino, y utilizar Valiña constantemente la existencia de la Asociación de Amigos del Camino de Santiago de Estella como ejemplo a seguir para la fundación de las demás asociaciones. Por una causa o por otra Estella se descolgó de participar en la guía roja como en un principio se tenía pensado.
Estos entre manejes son solo de interés para unos pocos "friquis" del Camino, sucedieron hace tan solo unas décadas, pero ya son historia jacobea y aunque se pase por encima de estos temas tan farragosos, también está bien que se vaya dejando constancia de los pormenores a los futuros interesados en el estudio de la historia de la recuperación del Camino de Santiago en el siglo XX.
BIBLIOGRAFÍA QUE SE HACE MENCIÓN:
- Celeiro, Luís, Elías Valiña valedor del Camino 1959-1989, Edita Xunta de Galicia, Xacobeo, 2007.
- Deben, Carmen, El Hostal de los Reyes católicos, Editorial Everest, Guías artístico turísticas, 1968.
- Deben, Carmen, El Hostal de San Marcos, Editorial Everest, Guías artístico turísticas, 1972
- De la Riera Aután, José Antonio, Presidente de la Asociación Gallega de Amigos del Camino de Santiago en el Acto de Clausura de las II Jornadas de Tradición y Música en el Camino de Santiago celebradas en julio de 2007 en Villaviciosa de Odón, Madrid.
- Goicoechea Arrondo, Eusebio, Cartografía del Camino de Santiago, Asociación de Amigos del Camino de Santiago de Estella, 1972
- Goicoechea Arrondo, Eusebio, El Camino de Santiago, de la Asociación de Amigos del Camino de Santiago de Estella, Editorial Everest, Guías artístico turísticas, 1982.
- Goicoechea Arrondo, Eusebio, Rutas Jacobeas, Asociación de Amigos del Camino de Santiago de Estella, 1971.
- Pugliense, Carmen / Pombo, Anto / VVAA;  Elías Valiña, el renacimiento del camino, Edita Xunta de Galicia, Xacobeo, 2007.
- Reig, Mercedes / Valiñas Sampedro, Elías, Camino de Santiago, Colección Viajes y Cultura, Turespaña, Ministerio de Transportes Turismo y Comunicaciones, 1990.
- Rodríguez González / Valera Jacome, B, Santiago de Compostela, Editorial Everest, Guías artístico turísticas, 1971.
- Soria Puig, Arturo, El Camino de Santiago, vías, estaciones y señales, Editado por Ministerio de Obras Publicas y Transportes, Madrid 1993.
- Valiñas Sampedro, Elías, El Camino de Santiago, estudio Histórico-jurídico, Edita Servicio Publicaciones Diputación Provincial de Lugo. 3º edición 2000.
- Valiñas Sanpedro, Elías, Caminos a Compostela, El Faro de Vigo, 1971.
- Valiñas Sampedro, Elías, Guía del Peregrino, El Camino de Santiago, Ministerio de Transportes Turismo y Comunicaciones, Secretaria de Estado de Turismo, 1982.
- Valiñas Sampedro, Elías, El Camino de Santiago, guía del peregrino, Editorial Everest, S.A. 1985.
- Valiñas Sampedro, Elías / Reig, Mercedes, Camino de Santiago, Colección Viajes y Cultura, Turespaña, Ministerio de Transportes Turismo y Comunicaciones, 1990.
- Viñayo, Antonio, La provincia de León, Editorial Everest, Guías artístico turísticas, 1977.