jueves, 28 de febrero de 2013
Camino de Papel
El Peregrino
El Camino de Santiago era en sus inicios como un yunque sobre el que Dios y el tiempo golpeaban con furia a quienes lo transitaban. Pero quizá nunca hubo en la historia un escenario tan fastuoso y mágico para representar la exaltación de la vida y el miedo a la muerte, la felicidad de la existencia y las risas del engaño. Jesús Torbado ha escrito una bellísima antología de descomedimientos, una novela de la picaresca del Camino de Santiago..., que reconstruye imaginativamente el hormiguero de pícaros y mendigos al olor de la santa sardina compostelana" (B. M. Hernando, Tribuna).
Toda la obra está llena de gracias y anatemas, impudores y descaros; esta historia está escrita como a la Historia, harta de erudiciones, le gustaría ser contada... Un gran léxico, un garbo por el que el autor merece ser andaluz" (Antonio Gala, ABC). Traspasada no sólo de datos históricos, sino de huellas literarias clásicas. Enorme fresco donde se mezclan gentes piadosas movidas por la fe con mendigos y pequeños profesionales, monjes codiciosos, anacoretas, mercaderes, embaucadores de toda laya, prostitutas, salteadores de caminos y muchas más especies de una inagotable fauna humana (...).
Una destreza narrativa que sitúa estas páginas en la línea del mejor Torbado y que proporciona vivacidad y dinamismo a un conjunto de personajes recordables" (R. Senabre, ABC). El relato está aderezado con toda suerte de sucesos esotéricos y mágicos unidos a crueldad, sexo, miseria y hambre, que se amalgaman con alguna acertada ir.
Jesús Torbado (León, 4 de enero de 1943) es un escritor español.Estudió periodismo en Madrid. En 1965 obtuvo el Premio Alfaguara, por su novela Las corrupciones. En 1976 obtuvo el Premio Planeta, por En el día de hoy, una ucronía sobre la Guerra Civil Española.
Avisos para Caminantes
Valvanerada 2013
El sábado 27 de abril de 2013 se celebrará la trigésimo sexta marcha al monasterio de Valvanera que, como cada año, organiza la Asociación de Donantes de Sangre, Órganos y Tejidos de La Rioja con el objetivo de concienciar a la sociedad de la necesidad de fomentar las donaciones.
El plazo de inscripción comienza el 4 de marzo y aquellos que estén interesados en inscribirse a través de la Asociación de Amigos del Camino de Santiago de Madrid, pueden hacerlo, hasta el 2 de abril, depositando la documentación necesaria (una fotografía, hoja de inscripción y 10 €) en el sobre que a tal efecto hay en su local (Carretas, 14; 7-B; Madrid).
Avisos para Caminantes
Marche vers Assise
Du samedi 21 septembre au dimanche 29 septembre 2013.
Cette marche est organisée par l’association Compostelle-Cordoue dans la lignée des pèlerinages sur Cordoue (2010) et Moulay-Abdessalam (2011). Elle espère ajouter aux vertus de la marche, la découverte de lieux porteurs de richesses spirituelles, la rencontre interculturelle et le partage entre des êtres de bonne volonté. Pour répondre à de nombreuses demandes, nous donnons ici le cadre général, sachant que les détails définitifs et les inscriptions seront organisées dès ce printemps.
Parcours : de Rieti à Assise
Dates : du samedi 21 septembre au dimanche 29 septembre 2013
Logements : monastères ou petits hôtels.
Taille du groupe : le nombre est plafonné à 20 participants
Coût : en l’état actuel nous visons un budget personnel de € 600.- , environ CHF 750.-
Difficulté : les étapes ne vont pas excéder 25 km par jour et le parcours est assez montagneux. Chacun portera son sac à dos, mais un mini-bus est prévu pour nous accompagner et alléger notre fardeau. Un entraînement à la marche et un bon équipement sont recommandés.
Animation : une petite animation spirituelle sera prévue durant le parcours et la visite d’Assise et de ses hauts lieux est prévue entre le vendredi soir et le samedi. Nous espérons aussi découvrir la vie de St-François, dont l’actualité est criante : choisir la simplicité et la vie spirituelle alors qu’une carrière de riche marchand était toute tracée et partir à la rencontre du sultan en pleines croisades… Le dimanche 29 est libre pour ceux qui veulent profiter du lieu et organiser leur retour.
Déplacements : on arrive à Rieti en passant par Terni qui est situé sur la ligne Milan-Rome. On accède facilement à ces deux grandes villes par train ou par avion low-cost. Pour le retour il existe des liaisons ferroviaires vers Rome et vers Milan via Florence. Plus de précisions pourront être données au moment de l’inscription.
Organisation : Bernard de Senarclens et Dominique Chappot (Dominique@chappot.ch).
Via Turonensis
Le chemin de Saint-Jacques avance pas à pas
Marcheurs et cyclistes empruntent en nombre grandissant le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle voie de Tours.
Le pèlerinage à Saint-Jacques-de-Compostelle, c'est une vieille
histoire. Peut-être pas aussi ancienne que l'on pourrait le croire,
d'ailleurs, puisque ce n'est qu'à la fin du XIXe siècle que s'est répandue la notion de chemin de pèlerinage. Et les voies actuelles, elles, datent des années 70.
Aujourd'hui, leur succès ne se dément pas. « Ils sont environ 1.000 marcheurs 1.500 cyclistes à emprunter le chemin de Tours chaque année », explique Jean-Luc Huguet, le président de l'association des Amis de Saint-Jacques voie de Tours en région Centre. Un nombre qui devrait continuer d'augmenter, avec l'édition d'un nouveau topo-guide de la Fédération française de randonnée pédestre, détaillant le chemin de Bruxelles à Tours, et le développement de la voie Eurovélo 3, qui va de Trondheim (Norvège) à Saint-Jacques, via Tours.
« L'association a quatre objectifs principaux, explique Jean-Luc Huguet : aider ceux qui passent ; aider ceux qui partent ; réunir ceux qui reviennent ; promouvoir la voie de Tours en Touraine. » Cette dernière représente 199 km de chemins, qu'il faut baliser, entretenir, en collaboration avec le Comité Touraine de randonnée pédestre.
Le chemin change le pèlerin
Cet engouement pour les chemins de Saint-Jacques n'est évidemment pas pour déplaire à l'association tourangelle, mais attention, prévient le président, à ne pas perdre son âme en chemin : « Tours est une ville de départ du chemin, et ne doit pas devenir étape sur une voie de Paris. »
Au chapitre des points noirs, Jean-Luc Huguet pointe la fermeture de l'auberge de jeunesse de Tours : « Les sœurs de Saint-Martin, qui accueillent les pèlerins, ne pourront pas absorber le flot des passants. » Autre motif d'inquiétude, le chantier de la LGV qui croise le chemin en deux endroits (Sainte-Catherine-de-Fierbois et Sainte-Maure/Draché) : l'association aimerait bien en savoir plus sur la façon dont pourra se faire la traversée et sur le balisage.
Le chemin de Saint-Jacques, tous ceux qui l'ont emprunté le disent, est un cheminement de rencontre : avec la nature dans la journée, avec les gens le soir. Et on pourrait ajouter avec soi-même. D'ailleurs, Jean-Luc Huguet le confesse volontiers : « Au retour, on ne se souvient pas forcément de la raison qui nous a fait partir. Mais ce que l'on sait alors, c'est que le chemin nous a profondément changés. »
Site internet : www.amis-st-jacques-tours.org
repères
En attendant de pouvoir disposer d'un local propre, l'association se réunit
le 1er mercredi de chaque mois au Comptoir des Halles, à Tours, à 18 heures.
Renseignements au 07.70.63.10.00.
Aujourd'hui, leur succès ne se dément pas. « Ils sont environ 1.000 marcheurs 1.500 cyclistes à emprunter le chemin de Tours chaque année », explique Jean-Luc Huguet, le président de l'association des Amis de Saint-Jacques voie de Tours en région Centre. Un nombre qui devrait continuer d'augmenter, avec l'édition d'un nouveau topo-guide de la Fédération française de randonnée pédestre, détaillant le chemin de Bruxelles à Tours, et le développement de la voie Eurovélo 3, qui va de Trondheim (Norvège) à Saint-Jacques, via Tours.
« L'association a quatre objectifs principaux, explique Jean-Luc Huguet : aider ceux qui passent ; aider ceux qui partent ; réunir ceux qui reviennent ; promouvoir la voie de Tours en Touraine. » Cette dernière représente 199 km de chemins, qu'il faut baliser, entretenir, en collaboration avec le Comité Touraine de randonnée pédestre.
Le chemin change le pèlerin
Cet engouement pour les chemins de Saint-Jacques n'est évidemment pas pour déplaire à l'association tourangelle, mais attention, prévient le président, à ne pas perdre son âme en chemin : « Tours est une ville de départ du chemin, et ne doit pas devenir étape sur une voie de Paris. »
Au chapitre des points noirs, Jean-Luc Huguet pointe la fermeture de l'auberge de jeunesse de Tours : « Les sœurs de Saint-Martin, qui accueillent les pèlerins, ne pourront pas absorber le flot des passants. » Autre motif d'inquiétude, le chantier de la LGV qui croise le chemin en deux endroits (Sainte-Catherine-de-Fierbois et Sainte-Maure/Draché) : l'association aimerait bien en savoir plus sur la façon dont pourra se faire la traversée et sur le balisage.
Le chemin de Saint-Jacques, tous ceux qui l'ont emprunté le disent, est un cheminement de rencontre : avec la nature dans la journée, avec les gens le soir. Et on pourrait ajouter avec soi-même. D'ailleurs, Jean-Luc Huguet le confesse volontiers : « Au retour, on ne se souvient pas forcément de la raison qui nous a fait partir. Mais ce que l'on sait alors, c'est que le chemin nous a profondément changés. »
Site internet : www.amis-st-jacques-tours.org
repères
En attendant de pouvoir disposer d'un local propre, l'association se réunit
le 1er mercredi de chaque mois au Comptoir des Halles, à Tours, à 18 heures.
Renseignements au 07.70.63.10.00.
Peregrinos de otras lenguas
Un aveugle sur le chemin de Compostelle
Gérard Muller, 63 ans, aveugle, est parti en solitaire pour Saint-Jacques-de-Compostelle. Ce défi est devenu un film qui a remporté un prix aux Écrans de l'Aventure de Dijon, en 2012.
Son pas est assuré et, quand il croise un autre pèlerin, Gérard Muller, 63 ans, lance le buen camino traditionnel. Comme nombre de marcheurs, il avance avec deux cannes. Mais l'une est blanche, et il l'oriente à 60° devant lui.
Au sommet du bâton de randonnée est fixé un GPS relié à une boussole à indicateur vocal. « Grâce à la Fédération française de la randonnée pédestre, qui a numérisé la voie du Puy, trois touches me permettent de connaître ma position et de demander les coordonnées, en longitude et en latitude, du point suivant. Je progresse ainsi mètre par mètre, guidé par la voix de l'appareil », explique Gérard.
Parti le 3 juillet 2011 du Puy-en-Velay, il est arrivé le 22 septembre 2011 à Saint-Jacques-de-Compostelle, à raison de 20 km par jour. « Au début, j'étais obnubilé par l'aspect technique. Et je passais à côté du chemin, dont la vraie richesse est la rencontre. J'ai notamment lié amitié avec un jeune homme qui marchait avec son chien, depuis un an, sur les traces de son père qui avait lui-même effectué le trajet avec un âne... »
■ Faire des grandes choses malgré le handicap
Celui que l'on surnomme « l'ambassadeur de la cécité » n'en est pas à son coup d'essai. Il a déjà participé à l'Europe tandem tour, gravi le Bischorn en Suisse (4 153 m), effectué Paris-Pékin à vélo et créé une épreuve sportive pour des enfants sourds et aveugles d'une favela brésilienne.
« Mon but, précise-t-il, n'est pas l'exploit. Je veux surtout montrer aux aveugles qu'on peut faire de grandes choses malgré le handicap. En France, seuls 5 % des 2 millions de malvoyants sortent de chez eux de façon autonome. »
Ce proto- type de guidage pour aveugles, mis au point par le professeur René Farcy (CNRS-Orsay) et ainsi testé sur le terrain, devrait bientôt être mis à disposition des malvoyants qui le souhaitent (2) .
► Lisez l'aventure de Gérard Muller : L’aveugle insensé qui voulait voir autrement, de Chantal Serrière, Do Bentzinger éditeur, 220 p. + CD ; 20 €.
Auteur(s) :
Gaële de la Brosse
, Édité par Caroline A. Chabir
, Photo © Anny Muller
- Paru dans Pèlerin N° 6792
du 31 janvier 2013
Camino Francés
2013 célèbre le chemin de Saint-Jacques
Selon un texte du XIIe siècle, Charlemagne serait allé délivrer le tombeau de saint Jacques des mains des Sarrasins, et cette date a été arbitrairement fixée en 813. 1200 ans plus tard, le Ministère de la Culture va célébrer cet anniversaire.
Ceux qui ont arpenté le chemin de Saint-Jacques il y a vingt ans s'en souviennent : jamais, sans doute, depuis le Moyen Âge, cet itinéraire n'avait vu passer autant de pèlerins !
Lors de l'année jubilaire 1993, qui marque le début de l'« explosion » des chemins de Saint-Jacques, près de 100 000 pèlerins arrivèrent, en effet, à Compostelle. À titre de comparaison, moins de 2 000 pèlerins avaient été enregistrés en 1982. C'est également en 1993 que le camino francés, la voie jacquaire la plus fréquentée en Espagne, fut inscrit par l'Unesco au patrimoine mondial de l'humanité.
Nous sommes bien loin de l'époque héroïque où l'on partait en éclaireur pour « ouvrir » ces chemins oubliés. C'est dans cet esprit qu'un groupe de cavaliers effectua, en 1963, la première chevauchée des Saintes-Maries-de-la-Mer jusqu'à Compostelle, à laquelle participa René de La Coste-Messelière, l'un des ardents promoteurs du chemin de Saint-Jacques. Cinquante ans ont passé !
Mais un autre anniversaire nous fait remonter jusqu'aux origines du pèlerinage : la découverte du tombeau de saint Jacques le Majeur en Galice a été inscrite sur la liste des commémorations nationales pour 2013, par le ministère français de la Culture. Cependant, alors que notre pays s'apprête à fêter ce 1 200e anniversaire, des voix s'élèvent pour mettre en cause cette date : "Cet événement a été daté arbitrairement en 813, affirme Adeline Rucquoi, présidente de la Société française des amis de Saint-Jacques-de-Compostelle.
Selon un texte du XIIe siècle, Charlemagne serait allé délivrer le tombeau de saint Jacques des mains des Sarrasins. Comme l'empereur est mort en 814, on a fixé cette découverte un an auparavant. »
Auteur(s) :
Gaële de la Brosse
, illustration : extrait de "Le songe de
Charlemagne", dans les Grandes chroniques de Saint Denis © Bibliothèque
municipale de Toulouse
- Paru dans Pèlerin N° 6788
du 03 janvier 2013
Salud del Peregrino
Tratamientos naturales contra el estreñimiento
El estreñimiento se debe principalmente a malos hábitos de estilo de vida,
según los expertos en salud natural, y ocurre cuando las heces se
vuelven duras y difíciles de evacuar. Algunas personas pueden estar
preocupadas por la frecuencia de sus evacuaciones porque se les ha
enseñado que las personas sanas deben tener una evacuación intestinal todos los días. Esto no es cierto. La gente puede pasar de evacuar de tres veces al día a tres veces a la semana. Si las heces son blandas y pasan fácilmente, no se está estreñido.
Cuanto más tiempo se resista un movimiento de intestino, más difícil se convierte evacuar debido a la cantidad que pueda ser acumulada, lo que puede causar dolor cuando se hace.
Otras causas de estreñimiento incluyen una dieta que incluye muy poca fibra y / o muy poca agua, el retraso voluntario de los movimientos intestinales (común en los niños), una rutina interrumpida (provocada por viajes, por ejemplo), la falta de ejercicio y los medicamentos. El estreñimiento también puede ser un síntoma de otras enfermedades tales como el síndrome del intestino irritable y las enfermedades del metabolismo, el sistema endocrino y el sistema nervioso.
Un método natural contra el estreñimiento incluye el consumo regular de alimentos ricos en fibra.
Por otro lado, el ejercicio regular, como caminar, y algunas posiciones específicas de yoga ayudan a masajear el colon para ayudar en las evacuaciones.
La medicina ayurveda recomienda la siguiente receta para aliviar el estreñimiento: Mezclar 2 cucharaditas de aceite de ricino en un cuarto de un vaso de agua caliente con una pizca de jengibre y unas gotas de jugo de limón. Beber esto una o dos noches antes de acostarse y luego otra vez después de una semana.
Célebres Peregrinos
El Papa se despide como "un simple peregrino"
Con unas palabras breves, emotivas y tímidas, fiel reflejo de su cáracter, Benedicto XVI se ha despedido de los fieles y de ocho años de pontifcado a su llegada a Castelgandolfo, y se ha calificado como peregrino.
"Soy simplemente un peregrino que inicia la última etapa de su peregrinaje (...) Gracias de corazón", ha dicho antes de desaparecer del balcón de la villa pontificia de Castelgandolfo en una imagen para la historia.
Prueba de ese espíritu peregrino elegido por Benedicto XVI desde el comienzo de su Pontificado, su escudo, que luce una gran vieira peregrina y el haber sido uno de los Papas que viajó a Santiago, en su caso en 2010, cuando entró por la Puerta Santa de la Catedral Compostelana con una esclavina de romero.
"Non sono più pontefice, sono solo un pellegrino ma voglio ancora lavorare per il bene della Chiesa. Andiamo avanti insieme col Signore per il bene della Chiesa e del mondo. Grazie e buonanotte".
Campus Stellae
Investigan las marcas de canteros en la Catedral de Santiago
Las piedras que una a una levantaron la catedral
de Santiago están repletas de marcas. Son la firma de los cientos de
canteros que participaron en la que en su momento fue la mayor obra
arquitectónica proyectada en Europa, un auténtico laboratorio de ideas
en el que debieron de trabajar los más avanzados arquitectos de la
época.
Esas marcas son ahora objetivo de un ambicioso
estudio financiado por el Ministerio de Cultura y que ha reunido a un
equipo interdisciplinar con miembros de tres universidades diferentes:
la Complutense de Madrid, la USC de Santiago y de la Warwick (Reino
Unido).
El grupo está coordinado por el profesor José Luis Senra y
cuenta destacados especialistas en historia del arte.
El equipo de investigación ha estado trabajando
en las últimas semanas en la basílica compostelana analizando
exhaustivamente las fábricas de piedra correspondientes con los muros
románicos del templo. El objetivo es arrojar luz sobre el inicio de la
construcción de la Catedral de este estilo arquitectónico e identificar
de la manera más precisa las posibles fases en que se desarrolló el
levantamiento del edificio, que tenía unas dimensiones enormes para la
época.
Los investigadores se han centrado en la cabecera
y en el transepto, que fueron los primeros tramos en construirse en los
últimos años del siglo XI.
Han analizado los paramentos de piedra y,
especialmente, la multitud de marcas de canteros que hay en los muros y
columnas de la Catedral. El estudio permitirá identificar técnicas
constructivas, así como ahondar en el conocimiento de la organización
del trabajo de los equipos de canteros. También podrán avanzar en
hipótesis que hablan de modificaciones o rectificaciones en el proyecto
original del templo románico.
Camino Francés
Cortado el Camino a la salida de Puente la Reina-Gares
Desvían a los peregrinos hasta Mañeru por la antigua carretera
Desprendimiento en el Camino de Santiago a 700 metros de Puente la Reina-Gares.
La recién constituida Asociación de Amigos del Camino de Puente la Reina-Gares ha indicado justo a la salida del casco urbano de esta localidad que el Camino está cortado, tal y como explica su presidenta, Elena Arrastia.
"Les derivamos por la antigua carretera entre Puente y Mañeru porque ir por el Camino es muy complicado ya que además del desprendimiento ha quedado afectado por la crecida del río", indica.
Esta situación surgió el fin de semana anterior y desde entonces los peregrinos están tomando esa ruta alternativa. "Vamos a señalizarlo desde antes porque nos han comentado que hay algo de confusión", señala Arrastia.
Por el momento, no han podido comenzar los trabajos para solventar esta situación, algo que según explica Arrastia creen que se hará pero dentro un tiempo. "Sabemos que el guarda ya ha dado parte al Gobierno de Navarra. Lo cierto es que ese tramo debe quedar abierto ya que al final del mismo está la depuradora de la Mancomunidad de Valdizarbe, así que unos u otros lo arreglarán. Eso sí, tal vez toque esperar porque la Mancomunidad se encuentra ahora totalmente volcada en solucionar el problema del agua de boca", indica Arrastia.
Por otra parte, este colectivo organizó el sábado una interesante charla sobre el Códice Calixtino a cargo de Gregorio Díaz Ereño y de cara a los próximos meses ya están trabajando en nuevas actividades.
Reflexiones Peregrinas
JUEVES DE LA SEGUNDA SEMANA DE CUAREMA
Santuario do Cebreiro
Bendito el que confía en el Señor.
Será como un árbol plantado junto al agua, que junto a la corriente echa raíces.
(Tomado de la primera lectura del día)
Hoy me abandono en ti, mi Dios. Así mi
alma se llena de gozo y tu amor me recorre como el agua, que hace brotar
en mí el manantial de tu Amor.
Reflexión
¡Yo a lo mío! He aquí una expresión que utilizamos para decir que nada ni nadie nos saca de lo nuestro. Ya puede pasar lo que pase,
«Yo, a lo mío». Es como la descripción
que refleja la manera que tenemos de impermeabilizarnos de lo que ocurre
a nuestro alrededor... y de centrarnos sólo en lo nuestro como tarea y objetivo a realizar...
Claro que encierra muchos aspectos positivos la frase. Pero también podemos ver lo negativo que entraña.
Cuando los otros pasan a ser insignificantes, yo, a lo mío, se convierte en un pecado.
Cuando las voces de los profetas se desoyen, yo, a lo mío, se convierte en un pecado.
Cuando los gritos de los otros no nos llegan al corazón, yo, a lo mío, se convierte en un pecado.
Cuando lo único que me importa es lo mío, yo, a lo mío, se convierte en un pecado.
Cuando vivimos sumergidos en un yo, a lo
mío a lo mejor nos despertamos pidiendo que alguien nos moje la lengua
con un poco de agua, y nadie lo hará, porque ya no es el tiempo. Es la parábola
del rico y del pobre Lázaro (Lc 16,19-31).
Esta Cuaresma es una invitación a no abandonar lo mío, pero a no desoír lo de los otros.
Oye, Señor…
Entre los ricos y los pobres de la tierra,
tú prefieres a los que carecen de todo,
a los que sufren situaciones injustas
y a los que lo están pasando mal.
Yo quiero ser, Dios mío, como tú,
quiero amar a los hermanos más pequeños,
deseo gastar mi tiempo en que vivan bien
y en ocuparme de construir justicia.
No me dejes acomodarme egoístamente
en una vida cómoda y sin sentido.
No permitas que desoiga a los otros
que tengan alguna necesidad cerca de mí.
Quiero yo compartir todos los bienes,
que en el reparto injusto de la vida
me he apropiado a costa de otros.
Hagamos justicia juntos, Señor.
Sugerencias
. Ora ante el Señor sobre tus bienes materiales y privilegios con actitud desprendida y solidaria.
. Analiza tu tiempo y tu manera de vivir y agradece al Señor tus beneficios.
. Escucha los medios de comunicación hoy con los oídos yel corazón con que los escucharía Dios.
Salmo
Dichoso el hombre
que no sigue el consejo de los impíos,
ni entra por la senda de los pecadores,
ni se sienta en la reunión de los cínicos;
sino que su gozo es la ley del Señor,
y medita su ley día y noche.
Será como un árbol
plantado al borde de la acequia:
da fruto en su sazón
y no se marchitan sus hojas;
y cuanto emprende tiene buen fin.
No así los impíos, no así;
serán paja que arrebata el viento.
En el juicio los impíos no se levantarán,
ni los pecadores en la asamblea de los justos;
porque el Señor protege el camino de los justos,
pero el camino de los impíos acaba mal.
(Salmo 1)
Pensamiento
Tú me alegras e corazón, Dios mío.
Mi vida entera se llena de gozo, porque tú eres mi alimento,
tú el agua que hidrata mi cuerpo, tú el impulso que me mantiene hermano.
miércoles, 27 de febrero de 2013
Reflexiones Peregrinas
MARTES DE LA SEGUNDA SEMANA DE CUARESMA
Santuario do Cebreiro
Aprended a obrar bien; enderezad al oprimido, defended al huérfano, proteged a la viuda... Lo ha dicho el Señor.
Tú me guías por el camino de la vida, me
sugieres acciones concretas, me invitas a amar a los que están mal, a
involucrarme en sus carencias y me empujas a vivir buscando la justicia.
Reflexión
¿Desde cuándo ser más poderoso es mejor?
Escuché a mis padres que luchaban y se sacrificaban para que los hijos
fuéramos más que ellos. Y es posible que los hermanos "estemos mejor
colocados». Pero no es en absoluto seguro que seamos mejor que mis
padres. Todos reconocemos que ellos nos ganaron en humanidad y en
sencillez cristiana. Tener mejor puesto nunca es signo de ser mejor. Los
«puestos», lo que «hacemos en la vida» también nos modela y nos da un
estilo. Hay gente que se confunde con lo que hace y llega a ser lo que
hace. No tiene identidad. Su identidad es el puesto que tienen.
Vulgarmente decimos que «se les ha subido el cargo a la cabeza» y por
eso pierden el ser personas.
Dios no nos mide por lo que hacemos. En
todo caso nos medirá por lo que hacemos para los demás. Para Dios no
somos importantes por las acciones que tenemos en las empresas... Parece
todo sencillo, y no lo es. Hay una fuerte llamada en nuestra sociedad
al bienestar sin preocuparnos de los demás... Más aún, a vivir de
espaldas a los demás, cuando no es ¡a costa de los demás!
¡Cae en la cuenta de que no eres grande
por tu saber ni por tu poder! Eres grande sencillamente por lo que
eres... y, en el fondo, no es mucha cosa: una gripe te barre de la
actividad normal. Conviértete al Evangelio. Léelo y medítalo.
Oye, Señor…
Tú conoces, Dios Padre, nuestras incoherencias,
cada vez que decimos una cosa y hacemos otra.
Tú sufres cuando vamos viviendo la vida,
sin llenarla de amor ni de ilusiones.
Te disgustas cuando llenamos los templos
pero luego no se nota en nuestra obras,
que hablamos de seguirte,
rezando, cantando y celebrando tu amor.
Tú, Padre, que estás más cerca del que sufre,
quieres que salgamos al encuentro del hermano,
que no estemos del todo bien, hasta que el otro deje de sufrir,
que no descansemos, hasta construir aquí tu reino.
Tú nos susurras al oído que no seamos falsos,
que nos quieres auténticos y legales,
que no te contentan nuestros ritos rutinarios,
sino el dejarnos transformar por tu amor.
Aquí nos tienes, Señor.
Sugerencias
. Recuerda ritos religiosos que un día te sirvieron y cámbialos por otros actuales.
. Píllate a ti mismo en incoherencia e intenta ser auténtico y legal durante todo el día.
. Analiza a quién, o a qué, le das el poder de padre, además de a tu Padre Dios.
Salmo
Ofrece a Dios un sacrificio de alabanza,
cumple tus votos al Altísimo
e invócame el día del peligro:
"Yo te libraré, y tú me darás gloria”,
Dios dice al pecador:
“¿Por qué recitas mis preceptos
y tienes siempre en la boca mi alianza,
tú que detestas mi enseñanza
y te echas a la espalda mis mandatos?
Atención los que olvidáis a Dios,
no sea que os destroce sin remedio.
El que me ofrece acción de gracias, ese me honra;
al que sigue buen camino
le haré ver la salvación de Dios».
(Salmo 49)
Pensamiento
¡Cuánto te molesta, Señor, la falsedad!
No
quieres que nos demos golpes de pecho, mientras tratamos mal a los
hermanos, porque tú rechazas la hipocresía y los ritos vacíos de
sentido.
Personajes del Camino
TOMÁS, QUE GUARDA EL IRAGO EN MANJARÍN
Por José de la Riera
(A mis amigos Tomás y Paco, que en las duras y en las maduras guardan la entrada al viejo país del Grial)
Non Nobis, Dómine
Las campanas del Aubrac, de San Salvador de Ibañeta, de Foncebadón, rasgaban las noches de hielo y bruma llamando a los peregrinos. Perderse en el invierno de lobos de dos y de cuatro patas en aquellas remotas soledades era condena segura para los jacobeos. Por eso manos caritativas tañían campanas de salvación, las viejas campanas del Camino de Santiago. Pero hoy aquellas campanas de antaño guardan silencio, salvo una, una nueva campana asentada también en un lugar remoto, Manjarín, en el monte Irago. Su tañedor no es ningún monje al estilo de los del Aubrac o San Salvador de Ibañeta, pero como si lo fuera.
Es Tomás - en el mundo y hace “cienes de años”, en Madrid, Tomás Martínez-, que desde hace dieciséis primaveras guarda la noche y el sueño de los peregrinos entre la bruma y la soledad de los Montes de León, abrazado a una Tau, dando la mano a la precariedad a bandera izada... non nobis.... llueva, truene o nieve allí están Tomás y su gente aferrados a su humilde campana, llamando – como en los siglos- a los peregrinos de Señor Santiago: din-din-din-din... el tañido se desliza por la niebla y la noche ... ¡cuánto Camino hay en esa campana!, cuánto alivio para tantos, perdidos en la dureza del Irago, cuando el Camino ya se apaga, cuando los albergues de lavadora y expendedora de bebidas cierran “porque es invierno y no hay peregrinos”. Y es que cuando el Camino se apaga ahí sigue Tomás, a mil quinientos metros de altura, nieve, soledad y lobos (también de dos patas), llamando con su campana a los peregrinos del Apóstol : din-din-din-din. ¿Qué les ofrece?: un refugio sin agua corriente, lavabos ni duchas, un café caliente, una mano tendida, una sonrisa, un techo y calor en la lumbre. ¿Nada más?: nada menos. ¿Y a cambio? Compañero, todavía hay quien distingue entre valor y precio. Ahí está la hucha de los donativos. Si quieres dejas y si no... non nobis...
“Paz y bien”. El lema franciscano preside el viejo convento de Herbón, en Padrón, donde Tomás está sentado ante el tomador de notas. Al tomador de notas y a Tomás les une vieja amistad peregrina, es extraño verles sentados, muy serios, para “hacer una entrevista”. Tomás ha bajado de Manjarín –barba cerrada, cansancio en los ojos- para llevar a Herbón al primer hospitalero del albergue que se abre en el convento, Ángel Espinosa. Le acompaña uno de sus fieles, Paco. Ambos, Tomás y Paco, con la Tau en sus camisetas, ya se sabe, cosas de la “militancia”..
- Tomás, ¿dónde empezó lo del Temple?
- No te lo vas a creer.
- Ya estás largando
- Pues mira, en una biblioteca, en Madrid. Un libro que se llamaba...yo no sabía nada de los Templarios y...
- ¿Qué biblioteca’
- Pues coño... es que yo militaba.. coño, ¿hay que decirlo?, ¡en la biblioteca de la Liga Comunista Revolucionaria!
Tomás mira fijamente al tomador de notas. Éste no recuerda quien empezó antes, da igual, el caso es que la carcajadas inundaron como un torrente el silencio del enorme comedor de Herbón. Tardamos en serenarnos y sólo entonces Tomás siguió hilando su historia:
- En Rabanal viví lo que es no tener quien te acoja en el Camino, estuve a punto de irme a casa. Luego, en 1993, estuve de hospitalero en Villafranca con Jesús Jato. Él me animó y encontré lo que buscaba en Manjarín, un fin del mundo olvidado y en ruinas, sin nada para los peregrinos. En junio de 1993 quemé las naves y abrí el refugio, y ahí sigo y ahí seguiré, el Camino es sobre todas las cosas espiritual y yo ahí estaré, encendiendo la lumbre para los peregrinos del espíritu, siempre los habrá, lo sé de cierto. Algunos me llaman “el último templario”. Tal vez sea cierto y yo sea el último por ser el más humilde de todos, yo entiendo el Temple como un servicio e intento ser consecuente hasta el final.
Y luego sigue una historia de felicidad, dureza cotidiana, incomprensión con las “autoridades”: “me llamaban, hippy, loco, de todo, todavía me lo llaman, ahora, como está de moda, me llaman friki”. Tomás habla de una visita de su hija y una parada en Rabanal:
- ¿a dónde vas, nena?
- A Manjarín
- ¿No iras a ver al loco ese de Tomás?
- Sí, voy a ver a mi padre.
Ahora ya no hay carcajadas, Tomás enseña media sonrisa cansada entre las barbas templarias. Poco a poco va desgranando una historia de precariedad, lucha, entereza y coraje: “La Nochebuena de 1996 no teníamos nada, cenamos unas patatas y algo más. Tres días después aparecieron unos amigos, peregrinos, que nos estaban agradecidos, nos dejaron cuarenta y cinco kilos de comida, no me olvido, Tampoco me olvido de lo preocupado que andaba cuando nos faltaba el café para ofrecer a los peregrinos y siempre me apareció alguien regalando unos kilos, en Manjarín lo cotidiano es el milagro...”
Y es que Manjarín es Camino de Santiago, y claro, se dan los milagros: “
- el 19 de julio de 1999 llegó en medio de la noche una peregrina italiana que viajaba sola. En su credencial vimos que venía desde Jerusalén. Apenas habló pero se cortaba el ambiente, todo era muy especial, muy raro. Al despedirse al día siguiente nos dijo: “seguid siempre aquí”. Y se perdió en la niebla. Nos pusimos a rezar las oraciones y la casualidad quiso que aquel día nuestra rezo coincidiera con el pasaje bíblico de la llegada de los ángeles a la casa de Lot. Días después apareció un peregrino con una revista que mostraba un reportaje sobre apariciones. Nos quedamos conmocionados: la cara de la Virgen que salía en una fotografía era la misma de la peregrina de aquella noche de julio.
Tomás habla de intentar conseguir más tiempo para la meditación, para el estudio. El trabajo en Manjarín es intenso, no se para, en verano pasa gente y gente, muchos de ellos sólo para fotografiarles cuando, con todos los arreos templarios, Tomás y sus escuderos rezan a todos los santos e invocan a los poderes que en el mundo han sido pidiendo por la paz y la felicidad de sus semejantes. Quieren poner en la casa de Paco un centro de meditación. En el grupo, además, piden al que se quiera acercar a ellos un mínimo de tres años de iniciación y acercamiento, a Tomás se le nota escarmentado de algunas experiencias: “hay gente que se cree que esto es una frivolidad, se sienten atraídos por algo que consideran exótico, y la realidad es muy otra, esto exige disciplina, estudio, amor al prójimo..”
Ya la noche se echa sobre los viejos muros de Herbón cuando Tomás y Paco salen para Manjarín, aunque hay cansancio infinito no quieren dejar mucho tiempo sola a la humilde campana que anuncia lumbre y una mano tendida en el Irago, la última señal y faro del Camino de Santiago que sigue llamando en la noche a los peregrinos, un día, y otro, y otro más en las remotas montañas donde Tomás y Paco – mitad monjes, mitad humanos- siguen haciendo Camino todos los días a Tau y banderas alzadas. Que su dios, que probablemente es el de todos, les bendiga y que no nos falten... “Non nobis, Dómine, non nobis, sed nomine tuo da gloriam”
(publicado por José A. de la Riera en “Revista Peregrina Camino de Santiago”)
Campus Stellae
La copia londinense del Pórtico de la Gloria encara su restauración
La réplica del Victoria & Albert, de 1866, se rehabilitará el próximo año
No solo el original del Maestro Mateo necesita
mimos. La réplica londinense del pórtico de la Gloria de la catedral de
Santiago que se exhibe en el Victoria & Albert Museum de Londres
tampoco escapa a la erosión causada por el paso del tiempo. La pieza, un
vaciado de escayola realizado en Compostela en 1866 por el italiano
Domenico Brucciani para el entonces denominado South Kensington Museum,
suma ya cerca de un siglo y medio y empieza a padecer sus primeros
achaques.
Aunque el museo todavía está buscando patrocinio
para financiar las obras, la conservadora jefa de escultura del V&A,
Marjorie Trusted, avanza que el pórtico londinense se someterá a su
primera restauración exhaustiva coincidiendo con la rehabilitación de la
sala Cast Courts, donde se expone esta impresionante réplica junto a
otras copias realizadas en el siglo XIX de monumentos de todo el mundo,
como la columna trajana de Roma que, por su gran altura, se exhibe
dividida en dos partes.
La especialista Johanna Puisto, del departamento
de conservación de escultura del Victoria & Albert, señala que uno
de los problemas que ha agravado el deterioro del pórtico londinense es
la práctica, antaño habitual, de pintar sobre la superficie. «Cuando se
apreciaba cierta suciedad se prefería pintar porque era más fácil y
barato que limpiar este material poroso», apunta esta experta, que
recuerda que ahora habrá que retirar cuidadosamente esos restos de
pintura con un proceso muy similar a un minucioso borrado.
Uno de los puntos más singulares de la erosión
que sufre esta copia del pórtico de la Gloria se debe a la importación
de una de las costumbres que hasta no hace muchos años practicaban los
peregrinos compostelanos. También en Londres, explica Johanna Puisto,
los visitantes del Victoria & Albert plantaron durante años su mano
sobre la copia del parteluz, al igual que hacían sobre el original los
viajeros que llegaban a Santiago. La huella de esos miles de dedos sobre
la escayola ha esculpido una mano anónima en medio del pilar. Hasta en
eso la réplica imita al Maestro Mateo.
Aunque es sin duda la más famosa, la de Londres no es
la única copia de la obra del Maestro Mateo. El Museo Nacional de
Reproducciones Artísticas, en proceso de mudanza desde Madrid a las
nuevas instalaciones del Museo Nacional de Escultura de Valladolid,
posee moldes de seis piezas del Maestro Mateo que, por el momento,
siguen almacenadas en Madrid «a la espera de localizar un lugar en
Valladolid donde puedan ser debidamente alojadas», explica Javier
Campano, responsable del museo. «Son el parteluz y las esculturas de
Santiago el Mayor, San Andrés, San Felipe, San Bartolomé y Santo Tomás.
Ingresaron en el museo en 1926, donadas por el Victoria & Albert a
cambio de algunas piezas realizadas en el taller del museo», aclara
Campano.
También en la Galería de Réplicas del Museo de
los Monumentos Franceses de París se custodian varios fragmentos de
moldes del pórtico de la Gloria. Jean-Marc Hofman, adjunto al
conservador de la galería, relata que estas piezas, entre las que figura
una escultura de San Pablo, fueron donadas a la Escuela de Bellas Artes
tras exhibirse en el pabellón británico de la Exposición Universal de
París de 1867. En 1903 pasaron al Museo de Escultura Comparada, cuyos
fondos están hoy en el centro de Trocadéro.
Además, desde esta semana, para contemplar la obra inmortal del maestro Mateo no es preciso viajar hasta Santiago: el Monasterio de San Pedro de Cardeña exhibe una fabulosa réplica en piedra de esa joya románica. También ésta se ve rodeada de un halo de misterio: según explicó ayer fray Roberto de la Iglesia, superior de la abadía cisterciense, semejante hallazgo se debe a una iniciativa privada que ha optado por el anonimato; que es parte de un proyecto llamado Xacobeo Eterno y cuyos fines son museísticos: aunque este Pórtico de la Gloria esté ahora en Burgos, su destino definitivo es Compostela, ser exhibido, junto a otras réplicas de hitos arquitectónicos del Camino Francés, en Gaiás, la Ciudad de la Cultura de Galicia.
Que el gran hito de la Ruta Jacobea se halle ahora entre los muros del cenobio cidiano se debe a la estrecha relación que los anónimos mecenas guardan con éste, según confesó De la Iglesia, más los vínculos que San Pedro de Cardeña conserva con el Camino, aunque éste no pase por allí. «Son muchos los peregrinos que históricamente se han acercado al monasterio, aunque estamos a unos siete kilómetros de distancia. Todavía hay muchos que vienen a la hospedería. Antes venían a venerar las reliquias de los mártires y los santos. La relación entre este monasterio y el Camino es poco conocida, pero ha existido siempre. 1.400 años de historia dan para mucho», señala De la Iglesia.
Esta réplica del Pórtico de la Gloria permanecerá en San Pedro de Cardeña hasta el mes de octubre y estará abierta al público los sábados y los domingos (la entrada costará dos euros por persona y un euro si la visita es en grupo; lo recaudado se destinará a los patronos). Así, se barrunta peregrinación a San Pedro de Cardeña, cuya comunidad se muestra expectante. «Creemos que la exposición de una obra así nos beneficia; además, para quienes de entre nosotros no han podido ver nunca Santiago, es una manera de que Santiago venga a nosotros».
La obra, según explicó el superior del monasterio, ha sido realizada por licenciados en Bellas Artes y resulta impresionante la factura. Aunque las dimensiones no son tan espectaculares como las del original -con todo, es de cuatro por tres metros- resulta realmente llamativa. «El Pórtico de la Gloria es un Evangelio en piedra».
No será el único hito del Camino que en forma de réplica se exhibirá en la abadía burgalesa. Así, su prior ha confirmado que esta es la primera de una serie de réplicas jacobeas entre las que estarán, por ejemplo, el puente románico de Puente La Reina, la basílica de Eunate e incluso elArco de Santa María de Burgos, entre otros. Esta obra se inaugura el jueves y ya podrá acoger visitas este fin de semana
Además, desde esta semana, para contemplar la obra inmortal del maestro Mateo no es preciso viajar hasta Santiago: el Monasterio de San Pedro de Cardeña exhibe una fabulosa réplica en piedra de esa joya románica. También ésta se ve rodeada de un halo de misterio: según explicó ayer fray Roberto de la Iglesia, superior de la abadía cisterciense, semejante hallazgo se debe a una iniciativa privada que ha optado por el anonimato; que es parte de un proyecto llamado Xacobeo Eterno y cuyos fines son museísticos: aunque este Pórtico de la Gloria esté ahora en Burgos, su destino definitivo es Compostela, ser exhibido, junto a otras réplicas de hitos arquitectónicos del Camino Francés, en Gaiás, la Ciudad de la Cultura de Galicia.
Que el gran hito de la Ruta Jacobea se halle ahora entre los muros del cenobio cidiano se debe a la estrecha relación que los anónimos mecenas guardan con éste, según confesó De la Iglesia, más los vínculos que San Pedro de Cardeña conserva con el Camino, aunque éste no pase por allí. «Son muchos los peregrinos que históricamente se han acercado al monasterio, aunque estamos a unos siete kilómetros de distancia. Todavía hay muchos que vienen a la hospedería. Antes venían a venerar las reliquias de los mártires y los santos. La relación entre este monasterio y el Camino es poco conocida, pero ha existido siempre. 1.400 años de historia dan para mucho», señala De la Iglesia.
Esta réplica del Pórtico de la Gloria permanecerá en San Pedro de Cardeña hasta el mes de octubre y estará abierta al público los sábados y los domingos (la entrada costará dos euros por persona y un euro si la visita es en grupo; lo recaudado se destinará a los patronos). Así, se barrunta peregrinación a San Pedro de Cardeña, cuya comunidad se muestra expectante. «Creemos que la exposición de una obra así nos beneficia; además, para quienes de entre nosotros no han podido ver nunca Santiago, es una manera de que Santiago venga a nosotros».
La obra, según explicó el superior del monasterio, ha sido realizada por licenciados en Bellas Artes y resulta impresionante la factura. Aunque las dimensiones no son tan espectaculares como las del original -con todo, es de cuatro por tres metros- resulta realmente llamativa. «El Pórtico de la Gloria es un Evangelio en piedra».
No será el único hito del Camino que en forma de réplica se exhibirá en la abadía burgalesa. Así, su prior ha confirmado que esta es la primera de una serie de réplicas jacobeas entre las que estarán, por ejemplo, el puente románico de Puente La Reina, la basílica de Eunate e incluso elArco de Santa María de Burgos, entre otros. Esta obra se inaugura el jueves y ya podrá acoger visitas este fin de semana
martes, 26 de febrero de 2013
Testimonios Peregrinos
"Diário do Peregrino de Santiago"
Manuel Vázquez
O
caminho é e sempre será laico.. Os pés de quem o trilha serão de
qualquer credo ou religião, mas uma certeza tenho, Deus a todos recebe e
estimula, mesmo os que nele creiam ou não... A minha senda é esta
partilhar, estimular a andar e a enfrentar.. Desafio, solene justa de
combate a infâmia, a inveja e mais.. Ser Caminheiro e peregrino é também
isto e não só pegar nas botas, na mochila e partir... Peregrino tem
muito mais e terá a quem um dia quiser ser mais e melhor..
domingo, 24 de febrero de 2013
Salud del Peregrino
Un nutriente que puede luchar contra esto es la vitamina E que se encuentra también presente en el aceite de oliva. También es bueno para el sistema cardiovascular.
Hay alimentos que reponen el cuerpo después de una actividad deportiva, como es el caso del aceite de oliva virgen extra que ofrece energía natural tras el deporte.
Una de sus propiedades permite activar y relajar el sistema nervioso tanto antes como después del entrenamiento.
Además, el aceite de oliva no sólo se utiliza en su consumo, sino tiene muchas propiedades externas interesantes. Por ejemplo, es bueno para la dermis y epidermis.
Ya se ha hablado mucho de las bondades de la dieta mediterránea, en la que el aceite de oliva ocupa un papel muy importante siendo principal fuente de grasa natural que sirve también para aderezar platos y freír.
Es importante saber que se debe tener también en cuenta las cantidades en el aceite de oliva, ya que aporta 9 kcal/g. Es un alimento muy bueno en su justa medida, pero que no se debe consumir en exceso.
Según la Interprofesional del Aceite de Oliva Español para el desayuno español se recomienda: café o infusión, rebanada de pan tostado, aceite de oliva virgen extra, tomate triturado, zumo de naranja natural o fruta, jamón ibérico, miel, lácteos y agua mineral. Este desayuno ayuda a aportar la energía que se requiere para comenzar bien el día.
Mantiene bien el corazón, mantiene bien el cuerpo, previene el estrés oxidativo y repone el cuerpo tras la actividad deportiva. Estas son las principales razones por las que se recomienda el aceite de oliva para deportistas.
Avisos para Caminantes
La Fundación de
la Peregrinación a Santiago
con La Oficina de Acogida
con La Oficina de Acogida
al Peregrino de Santiago
convocan el Concurso de Diseño:
COMPOSTELAE
Se busca la que será la camiseta peregrina oficial.
Se quiere un diseño elegante, para todos los públios y edades
¿Crees que puedes diseñarla?
Tenemos un premio para el diseño ganador de 1000 euros
Concurso patrocinado por el artista y galerista londinense, Phil Turner
¿Crees que puedes diseñarla?
Tenemos un premio para el diseño ganador de 1000 euros
Concurso patrocinado por el artista y galerista londinense, Phil Turner
El plazo para la presentación de proyectos será del 8 al 22 de marzo de 2013
El
jurado estará compuesto por representantes de la Fundación, expertos en
el campo del arte y el diseño, el patrocinador del concurso Phil Turner
y un pequeño grupo de peregrinos.
Facebook: 'concurso compostelae'
concursocompostelae@gmail.com
DESCARGATE LAS BASES DEL CONCURSO
concursocompostelae@gmail.com
DESCARGATE LAS BASES DEL CONCURSO
sábado, 23 de febrero de 2013
Albergues del Camino
Reabre el Albergue de Castillblanco de los Arroyos
La Asociación de Amigos del Camino de Santiago en Sevilla informa de que el próximo día 27 de Febrero, a las 17:00h, tendrá lugar la re-apertura oficial del Albergue de Peregrinos de Castilblanco de los Arroyos, tras su ampliación y acondicionamiento para poder ser atendido por Hospitaleros Voluntarios.
A esa hora, con presencia de las autoridades municipales y prensa, será la entrega de llaves a la mencionada Asociación.
Posteriormente, el jueves 28 de Febrero, a las 12:00 h. tendrá lugar la recepción de los primeros peregrinos que re-estrenarán el albergue.
La Asociación de Amigos del Camino de Santiago en Sevilla informa de que el próximo día 27 de Febrero, a las 17:00h, tendrá lugar la re-apertura oficial del Albergue de Peregrinos de Castilblanco de los Arroyos, tras su ampliación y acondicionamiento para poder ser atendido por Hospitaleros Voluntarios.
A esa hora, con presencia de las autoridades municipales y prensa, será la entrega de llaves a la mencionada Asociación.
Posteriormente, el jueves 28 de Febrero, a las 12:00 h. tendrá lugar la recepción de los primeros peregrinos que re-estrenarán el albergue.
viernes, 22 de febrero de 2013
Avisos para Caminantes
Alerta peregrinos: Media España cubierta de nieve el fin de semana, sobre todo en Castilla y León
Treinta y ocho provincias de quince comunidades están hoy en alerta por bajas temperaturas, vientos y nevadas con especial incidencia en áreas de Castilla y León
donde la nieve alcanzará los 10 centímetros de espesor, informa la
Agencia Estatal de Meteorología, Aemet,en su página web.
En Castilla y León hay alerta naranja, que informa de riesgo importante, por nevadas en las provincias de Burgos y Palencia con una acumulación de nieve de 10 centímetros y alerta amarilla por nevadas en León y Soria.
En Galicia hay alerta naranja por fenómenos costeros adversos en A Coruña y Pontevedra con mar de fondo del oeste y olas entre los 4 y 5 metros; Cataluña, Navarra, La Rioja y Asturias mantienen la alerta amarilla por nevadas.
Andalucía tiene alerta amarilla en todas sus provincias por vientos o fenómenos costeros adversos y en Granada hay alerta amarilla por nieve con una acumulación de 4 centímetros en la Cuenca del genil, Guadix y Baza.
Las provincias aragonesas de Teruel y Zaragoza tienen aviso amarillo por nieve, y en Huesca hay alerta amarilla por temperaturas mínimas de -8 grados centígrados en el Pirineo oscense; en Cantabria hay alerta amarilla por nieve con una acumulación de 5 centímetros en Cantabria del Ebro y Liébana.
Castilla-La Mancha está en alerta amarilla por vientos y en la provincia de Guadalajara hay aviso amarillo por nieve en la localidad de Parameras de Molina. Las Islas Canarias, las Islas Baleares, la Comunidad Valenciana, Ceuta, Melilla, Extremadura y Murcia mantiene la alerta amarilla por vientos o fenómenos costeros adversos.
En Castilla y León hay alerta naranja, que informa de riesgo importante, por nevadas en las provincias de Burgos y Palencia con una acumulación de nieve de 10 centímetros y alerta amarilla por nevadas en León y Soria.
En Galicia hay alerta naranja por fenómenos costeros adversos en A Coruña y Pontevedra con mar de fondo del oeste y olas entre los 4 y 5 metros; Cataluña, Navarra, La Rioja y Asturias mantienen la alerta amarilla por nevadas.
Andalucía tiene alerta amarilla en todas sus provincias por vientos o fenómenos costeros adversos y en Granada hay alerta amarilla por nieve con una acumulación de 4 centímetros en la Cuenca del genil, Guadix y Baza.
Las provincias aragonesas de Teruel y Zaragoza tienen aviso amarillo por nieve, y en Huesca hay alerta amarilla por temperaturas mínimas de -8 grados centígrados en el Pirineo oscense; en Cantabria hay alerta amarilla por nieve con una acumulación de 5 centímetros en Cantabria del Ebro y Liébana.
Castilla-La Mancha está en alerta amarilla por vientos y en la provincia de Guadalajara hay aviso amarillo por nieve en la localidad de Parameras de Molina. Las Islas Canarias, las Islas Baleares, la Comunidad Valenciana, Ceuta, Melilla, Extremadura y Murcia mantiene la alerta amarilla por vientos o fenómenos costeros adversos.
Camino de Papel
LA GUIA ROJA DE VALIÑA
Este libro, considerado y denominado por su propio autor como el nuevo
Códice Calixtino; "Camino de Santiago, Codex Calixtinus 1982", tiene su
propia historia, y las letras sobre él aún no se han hecho cauce entre
los ríos de tinta que manan de la temática jacobea. Es un trabajo más de
ese moderno promotor del Camino de Santiago que fue el Cura del Cebrero
don Elías Valiña Sampedro, obra que comparte anaquel con la flecha
amarilla, la credencial del peregrino, las asociaciones federadas de
amigos del Camino, la revista Peregrino, o la red de hospitalarios
voluntarios.
Que decir de este hombre que ya no lo hayan dicho otros, solo podría dar
mi visión sobre él. Cuando yo era peregrino, me ejerció de hospitalero
en su Cebrero, solo unas horas con el me dejaron una huella de
admiración hacia su labor y su persona. Muy inteligente, emprendedor,
modesto y molesto para sus próceres, por lo fue retirado de la primera
escena a un lugar apartado del mundo, la última parroquia de la
provincia que acogía a unas aldeas a punto de despoblarse y en donde los
pocos feligreses subsistían en una condiciones de vida muy furas y
primarias. Yo mismo pude comprobar en aquel entonces como muy cerca de
allí, en la Faba, la gente compartía la vivienda con sus animales, unas
pallozas de piedra con techos de centeno que no habían evolucionado
desde el siglo V antes de Cristo.
Lo que no tuvo su obispo en cuenta, es que por allí todos los años
pasaban más o menos una docena de vagabundos peregrinando por allí y que
aquel docto curilla ya en 1967 había recibido el Premio Antonio Nebrija
del CSIC por su tesis doctoral El Camino de Santiago, Estudio Histórico Jurídico.
Al igual que en el Milagro del Cebrero los sacramentos se hicieron
reales con este hombre, se obró un segundo milagro logrando que por este
apartado lugar del mundo terminara pasando el mundo entero, que el
camino de Santiago se despertara y echara a andar y que las gentes de
más de cien naciones pasaran por allí, rezaran, tomaran un café o por lo
menos mirasen el paisaje que se extiende a sus pies. Este hombre cambió
hasta la fisonomía del lugar, lo que entonces era un puerto mondo y
pelao, hoy es un oasis de sombra, las viviendas son dignas, encajadas en
la arquitectura del entorno, sin destruir ni desmerecer el patrimonio
de sus viejas pallozas que ya solo sirven de museo y no de hogar con
cuadra compartida.
Si utilizásemos la bonita parábola de comparar un collar de perlas con
el Camino de Santiago, en donde las cuentas son las poblaciones y el
hilo el camino que las une, vemos como en los años ochenta son varias
las guías descriptivas de los lugares que conforman la ruta, como
escasas las que se aventuran a decirnos por donde teníamos que caminar
para saltar de una a otra cuenta, es decir sobre la descripción del
camino en sí, Las perlas, más o menos se habían mantenido durante los
siglos, pero el material de engarce se ha deteriorado con frecuencia y
ha habido que cambiarlo en ocasiones adecuándolo a los tiempos que
corrían en cada caso. No olvidemos que el peregrino siempre ha sido el
que ha marcado su camino, atendiendo a su seguridad, alimentación y la
hospitalidad, siendo el Estado o el Reino el que ha prodigado la
creación de instituciones que encauzaran estas necesidades por
determinados sitios. La simple ausencia de un puente o un vado para
cruzar un caudaloso río condiciona el Camino a seguir. La revolución
industrial y de los medios de comunicación vial había invadido gran
parte del camino asfaltándolo y adecuándolo a las nuevas necesidades de
desplazamiento, la peligrosa velocidad de los automóviles amenazaba la
seguridad del peregrino, la concentración parcelaria había arado las
sendas y los pantanos no solo anegaban tierras sino antiguos puentes.
Así los peregrinos del siglo XX nos aventurábamos y perdíamos como Dios
nos daba a entender y era necesario tender un nuevo hilo que nos
condujera de perla en perla, más que explicarnos repetitivamente hasta
la saciedad las aventuras de un tal don Suero de Quiñones, por lo que
una buena guía práctica para el peregrino habría de atender a las
necesidades de dónde comer, donde dormir y sobre todo por dónde ir.
Valiña, amén de marcar las encrucijadas con una pintura resistente a
las inclemencias atmosféricas, tuvo el acierto de idear una guía con una
cartografía al estilo La Isla del Tesoro, más esquemática que sujeta a
escala y con una iconografía lógica al buen entender de un caminante.
Fue una idea magistral para todas las demás guías que han utilizado
perpetuando la misma filosofía práctica para orientar, lo que ha dado
continuidad en el tiempo a su iniciativa. Esto es importante pues el
Camino de Santiago venía funcionando por los arreones que le daban los
Años Santos, con muy buenas voluntades personales, aisladas y
descortinadas, pero estériles al ser discontinuas.
Don Elías se embarca en una cruzada personal en crear y editar esta
guía. Literalmente embauca a un grupo de prestigiosos incondicionales
que cada uno se hace cargo bajo su dirección de la región en la que
habitan y dominan; en Navarra Juan Navarro; en Aragón Juan Francisco
Aznarez; en La Rioja Felipe Abad León; en Burgos Francisco Valentín de
la Cruz; en Palencia Ángel Sancho; en León Antonio Viñayo González. Ya
con el trabajo en marcha, con sus colaboradores sino engañados si
contagiados de su entusiástico ahínco, se va a venderles la moto al ya
obsoleto Patronato Nacional del Camino de Santiago, presidido por el
antiguo Ministerio de Ecuación Nacional convertido en aquel tiempo en
Ministerio de Cultura, y del que le remiten al brazo secular de la
Dirección General de Turismo donde le aceptan el proyecto.
El compromiso de Turismo fue realizado por un equipo saliente que perdió
las Elecciones en España, y cosas del politiqueo, que el entrante por
el mero hecho de no sacar adelante las iniciativas del anterior grupo
parlamentario en el Ejecutivo mete el trabajo de Valiña en un cajón y se
olvida de él. Don Elías se desespera al ver como van pasando los meses
del Año Santo de 1982 sin que la guía vea la luz ni los peregrinos
encuentren su camino, pero como los Amigos del Camino están en todas
partes el antiguo Patrón de los marineros británicos echó una mano a
través de la Armada Española, concretamente del Almirante don Fernando
Moreno de Alboran. La historiadora Carmen Pugliense nos da la clave
publicando en su libro Elías Valiña, el renacimiento del camino la carta del Director General de Promoción del Turismo:
"Contesto a su atenta carta del pasado 28 de junio en la que se interesa por la edición de la obra "El Camino de Santiago".
En relación a este asunto le he de manifestar que esta Dirección
General ha decidido editar la mencionada guía como número extraordinario
de nuestro Noticiero Turístico, a fin de reducir costes.
Dado su interés por la obra, tan pronto la tengamos dispuesta, con mucho gusto le remitiré un ejemplar de la mencionada guía."
En la guía por fin editada el día de todos los Santos no apareciendo por
parte alguna la referencia de que fuese, como lo era, un número
extraordinario del Noticiero Turístico, nos enteramos de ello por la
referencia de la citada carta del Director General, lo cual nos
esclarece el por qué hoy en día es tan difícil poseer un ejemplar de
esta primera edición. El truco ya era viejo, pues se había utilizado el
Noticiero del Ministerio de Turismo para publicar sin gastos en 1965 así
como su reedición en 1971 la obra del Patronato Nacional del Camino de
Santiago, publicaciones que bien pueden entenderse como una buena guía
práctica del Camino de Santiago. El Noticiero Turístico era de
suscripción, y cara, la cantidad de ejemplares editados estaba
condicionada al número de suscriptores que la amortizaban, "a fin de
reducir costes", había escrito el Director General. Con solo editar unas
pocas más para regalar a los autores y a los pocos interesados
cumplieron con los compromiso y se sacudieron de encima al pesado cura
que les apremiaba, Pero la realidad es que la guía no fue puesta a la
venta y que apenas tuvo difusión, quizás pensando en que para el próximo
Año Santo en 1993, tendrían que transcurrir aún once años.
La verdad es que el tema tiene otra lectura, las peregrinaciones a
Santiago de Compostela solo se promocionaban en Años jacobeos, tanto el
Patronato como el Ministerio de Turismo habían puesto en la década de
los sesenta sus perspectivas fallidas en una explotación turística del
Camino de Santiago, pensando en divisas, con Paradores Nacionales,
restaurantes, acondicionamiento de carreteras y gasolineras. Pero el
tema no había sacado los resultados esperados y jamás estuvo en las
mentes de los burócratas que el éxito iba a venir de las manos, o mejor
dicho de los pies que aquellos pocos locos que recreaban andando las
peregrinaciones medievales. Ese Año Santo de 1982 se contabilizaron 1868
peregrinos, al año siguiente solo 146, cuando millones de turistas se
bañaban aquellos años en las costas de sol mediterráneas. El Camino de
Santiago y su minoría de seguidores se la traían al pairo del Ministerio
de Turismo Rellenaron con el tema un monográfico que estaban obligados a
editar todos los años para sus suscriptores y se quitaban de encima a
aquel plomazo de cura gallego y a sus influyentes amistades marítimas.
La guía se editó el uno de noviembre del ochenta y dos, fuera de la
temporada ideal para de andar el Camino de Santiago. Con 140 páginas de
textos y fotografías a color y una cartografía esquemática que contenía
73 mapas, y dibujos de J. Ruiz Navarro. Su tamaño de 22 x 31 centímetros
la hace incómoda para su trasporte en mochila, aunque en honor a la
verdad pocas servirían para tal fin, pues fue un bien escaso en el
mundillo peregrino. Tanto es así que no es de extrañar que cuando Luís
Celeiro escribe su libro del 2008: Elías Valiña valedor del camino 1959 - 1989,
entre la bibliografía escrita por don Elías, no cita ni recoge la obra,
sino que va directamente a su reedición por la Editorial Everest;
primera edición, segunda reimpresión es como figura en los títulos,
existiendo dos variantes atendiendo a su encuadernación normal o a la de
espiral de alambre
El Ministerio de Información y Turismo a cambio de publicar la guía
obliga a la cesión total de los derechos, lo que enmascara como un
encargo mal pagado con unas cincuenta mil pesetas de la época, que no
cubrieron ni los gastos más elementales. Contrariamente a lo que se ha
escrito de qué se vendieron estos derechos a la Editorial Everest, el
Ministerio los conserva la propiedad y solo cede gratuitamente la
utilización de su material gráfico, compartiendo el copyright © de la
obra a modo de licencia, lo que le va a permitir su utilización en
cualquier otro momento, como así ocurrió con los mapas y dibujos en
1990, en un folleto de 40 páginas de 10 x 21 centímetros que editará,
con el nombre de El Camino de Santiago, su oficina de "Turespaña", eso sí, respetando el derecho de cita del autor.
Caso aparte es la reproducción de ciertos dibujos que acompañan a la
guía, obra de J. Ruiz Navarro, pues en 1989 y con el título de; El Camino de Santiago, guía con servicios de Acogida para el Verano 1989,
que edita La Comisión Interdiocesana del Camino de Santiago en España, a
través de la Diputación de la Coruña, ya que dicha Comisión carece de
ser una persona jurídica, pues se vuelven a reproducir con © de
Editorial Diputación Provincial.
Contrariamente a lo que pensamos, esta "tangada" a Valiña privándole de
unos buenos fondos que a buen seguro hubiera reinvertido en el Camino,
pues él vivía en la más espartana austeridad, en el fondo va a
beneficiar al Camino gracias a la amplia red de distribución de la
editorial, la guía como libro, va a llegar a un mercado no solo
interesado en peregrinar andando, sino por el Camino de Santiago en
general, lo que revertirá en su conocimiento. Se traducirá al inglés,
francés y alemán, promocionará el camino y será la guía de obligado uso
durante muchos años.
La editorial reduce el formato de la guía a la mitad 15 x 31
centímetros, lo que la hace más manejable y transportable en una
mochila, atendiendo así mismo a las indicaciones prácticas de Valiñas de
que estuvieran enfrentados los mapas a los textos que los
desarrollaban.
Es curioso estudiar la evolución y los nombres de las obras sobre la Ruta Jacobea, antes podíamos encontrar títulos como: Retablo Estelar del Apóstol Santiago, o Del Pirineo a Compostela, a partir de la implantación y uso de la palabra márqueting todos los libros se bautizarán con "Camino Santiago". Así también la obra de Valiña muta el nombre; primero el Ministerio lo llama: Guía del Peregrino el Camino de Santiago, Everest gira los términos con El Camino de Santiago guía del Peregrino. El orden de los factores no alterara el producto pero si facilitará su venta.
Hay dos cuestiones muy a tener en cuenta con esta editorial de León, una
es su larga trayectoria en la publicación de libros relacionados con el
Camino de Santiago y otra es su utilidad pública como brazo secular del
ministerio para la promoción turística de nuestro país en el ámbito de
la empresa privada. La colección de "guías artístico-turísticas Everest"
primero fueron declaradas por el Ministerio de Información y Turismo
como "Libro de interés turístico", para más tarde recibir el galardón
"Al Mérito Turístico" que otorgaba esta misma institución. Libros de
pequeño formato, fáciles de leer y que con grandes fotografías
amenizaban las visitas de la creciente clase media a todas nuestras
ciudades. Con esta colección ya habían empezado su relación con el
Camino en 1968 editando El Hostal de los Reyes Católicos, donde la temática jacobea se desborda, continuando en 1971 con El Hostal de San Marcos en León y Santiago de Compostela. Así como ya en 1977 La provincia de León cuyo escritor, don Antonio Viñayo, sería coautor junto con Valiña de la zona Leonesa de la guía.
Fuera de la colección, su imprenta se hace cargo en 1972 de la impresión de La cartografía del Camino de Santiago, de la Asociación de los Amigos del Camino de Santiago de Estella, que como separata del libro Rutas Jacobeas a Compostela,
que dirige "El Jefe de la Sección de Medios Audiovisuales" Eusebio
Goicoechea Arrondo. Más tarde y dentro de la colección se encauzará el
tema entre la Asociación de Estella y la Editorial Everest con la
edición de una guía titulada El Camino de Santiago. Será en el
mismo año 1982 en que el Ministerio edita a Valiña, siendo de reseñar
que el presidente de la Asociación Sr. Berruete no empatizaba con el
cura del Cebrero, a pesar de ser los dos pesos pesados en el Camino, y
utilizar Valiña constantemente la existencia de la Asociación de Amigos
del Camino de Santiago de Estella como ejemplo a seguir para la
fundación de las demás asociaciones. Por una causa o por otra Estella se
descolgó de participar en la guía roja como en un principio se tenía
pensado.
Estos entre manejes son solo de interés para unos pocos "friquis" del
Camino, sucedieron hace tan solo unas décadas, pero ya son historia
jacobea y aunque se pase por encima de estos temas tan farragosos,
también está bien que se vaya dejando constancia de los pormenores a los
futuros interesados en el estudio de la historia de la recuperación del
Camino de Santiago en el siglo XX.
BIBLIOGRAFÍA QUE SE HACE MENCIÓN:
- Celeiro, Luís, Elías Valiña valedor del Camino 1959-1989, Edita Xunta de Galicia, Xacobeo, 2007.
- Deben, Carmen, El Hostal de los Reyes católicos, Editorial Everest, Guías artístico turísticas, 1968.
- Deben, Carmen, El Hostal de San Marcos, Editorial Everest, Guías artístico turísticas, 1972
- De la Riera Aután, José Antonio, Presidente de la Asociación Gallega de Amigos del Camino de Santiago en el Acto de Clausura de las II Jornadas de Tradición y Música en el Camino de Santiago celebradas en julio de 2007 en Villaviciosa de Odón, Madrid.
- Goicoechea Arrondo, Eusebio, Cartografía del Camino de Santiago, Asociación de Amigos del Camino de Santiago de Estella, 1972
- Goicoechea Arrondo, Eusebio, El Camino de Santiago, de la Asociación de Amigos del Camino de Santiago de Estella, Editorial Everest, Guías artístico turísticas, 1982.
- Goicoechea Arrondo, Eusebio, Rutas Jacobeas, Asociación de Amigos del Camino de Santiago de Estella, 1971.
- Pugliense, Carmen / Pombo, Anto / VVAA; Elías Valiña, el renacimiento del camino, Edita Xunta de Galicia, Xacobeo, 2007.
- Reig, Mercedes / Valiñas Sampedro, Elías, Camino de Santiago, Colección Viajes y Cultura, Turespaña, Ministerio de Transportes Turismo y Comunicaciones, 1990.
- Rodríguez González / Valera Jacome, B, Santiago de Compostela, Editorial Everest, Guías artístico turísticas, 1971.
- Soria Puig, Arturo, El Camino de Santiago, vías, estaciones y señales, Editado por Ministerio de Obras Publicas y Transportes, Madrid 1993.
- Valiñas Sampedro, Elías, El Camino de Santiago, estudio Histórico-jurídico, Edita Servicio Publicaciones Diputación Provincial de Lugo. 3º edición 2000.
- Valiñas Sanpedro, Elías, Caminos a Compostela, El Faro de Vigo, 1971.
- Valiñas Sampedro, Elías, Guía del Peregrino, El Camino de Santiago, Ministerio de Transportes Turismo y Comunicaciones, Secretaria de Estado de Turismo, 1982.
- Valiñas Sampedro, Elías, El Camino de Santiago, guía del peregrino, Editorial Everest, S.A. 1985.
- Valiñas Sampedro, Elías / Reig, Mercedes, Camino de Santiago, Colección Viajes y Cultura, Turespaña, Ministerio de Transportes Turismo y Comunicaciones, 1990.
- Viñayo, Antonio, La provincia de León, Editorial Everest, Guías artístico turísticas, 1977.
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